La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) prévoit la généralisation du tri à la source, de la collecte séparée, de la valorisation des biodéchets d'ici fin 2023. Entre zones rurales et zones urbaines, les solutions diffèrent. Natura Sciences participe au débat en livrant l’analyse de deux pionniers.
Comment les collectivités locales s’organisent-elles pour faire face à la généralisation du tri des biodéchets à la source? Quelles solutions et quelles modalités de communication ont-elles déployées ? Quelles sont les clés et les contraintes pour relever ce défi? Le défi de la collecte des biodéchets reste à relever.
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Prendre en compte la réalité des zones rurales
"Il faut comprendre qu’il n’y a pas de vérité pour la collecte des biodéchets, insiste Nicolas Soret, vice-président APVF et maire de Joigny, commune de 10.000 habitants, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Il faut faire la différence entre les zones très urbanisées et les zones rurales et appliquer le principe de subsidiarité en laissant le choix de la solution retenue aux maires et communautés de communes."
Ainsi, Joigny refuse la collecte en porte-à-porte des biodéchets. Depuis dix ans, la ville a mis équipé environ 80% des foyers de composts de jardins. Elle a en plus mis en place du compostage collectif en pied d’immeuble pour l’habitat collectif. Associé à la redevance incitative et à l’extension des ...
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