99,5% des animaux élevés en France le sont de façon plus ou moins industrielle selon l’enquête de Fabrice Nicolino. Dans cette perspective, les libertés indispensables pour assurer le bien-être animal peuvent-elles être respectées ? A l’occasion du salon bio Marjolaine, la question a été soulevée par Aurélia Warin-Ramette, chargée de campagne à l’Association pour la protection mondiale des animaux de ferme (PMAF).
Les animaux sont des êtres sensibles qui peuvent être en état de bien-être ou de mal-être. « On se rend très bien que notre chien peut souffrir […] par contre, on oublie souvent que c’est exactement la même chose pour les vaches, pour les poules pondeuses, pour les poulets, pour les cochons », martèle Aurélia Warin-Ramette. « Derrière une viande, il y a un animal sensible qui peut ressentir de la peur ou de la joie », insiste-t-elle.
5 libertés fondamentales pour les animaux d’élevage
Selon le PMAF, le bien-être est atteint chez les animaux quand cinq libertés sont assurées. Parmi elles, trois libertés sont le plus souvent respectées dans nos élevages : être nourri convenablement, ne pas être malade ou blessé et avoir un certain confort, notamment thermique.
En revanche deux libertés sont souvent négligées. Il s’agit de la liberté psychologique, qui reconnait le droit à la tranquillité animale, à ne pas être stressé et ne pas avoir peur. Il s’agit également de la liberté comportementale qui permet à l’animal d’adopter son comportement naturel. « Pour une poule pondeuse, ça va être tout simplement pouvoir gratter le sol, étendre ses ailes ; pour un cochon ça va être de pouvoir fouiller le sol et pour une vache ça va être simplement de pouvoir marcher », précise Aurélia Warin-Ramette.
Lire aussi : Le foie gras : une torture haut de gamme
De simples choix pour limiter la souffrance animale
« En fonction des filières, entre 5 à 20 % des animaux sont élevés en France dans des conditions où ils peuvent exprimer leur comportement naturel ». Par exemple, 20 % des souches de poulets vendus en France sont des races fermières qui sont ensuite vendues en label rouge ou produit bio. Pour limiter la souffrance animale, ces viandes sont à privilégier !
« Tous les jours, on peut choisir des œufs de poule élevées en plein air, choisir du poulet label rouge ou du poulet bio, choisir de la viande de porc ou de la viande de bœuf dans des élevages que l’on connait, qui ne sont pas très loin de chez nous, dont on sait que les temps de transports seront limités, dont on voit l’éleveur travailler avec les animaux », conclut-elle. Connaître son lieu d’approvisionnement et son éleveur semble bien être la meilleure option pour s’assurer du bon traitement des animaux avant qu’ils n’arrivent dans nos assiettes !
Auteur : Matthieu Combe, fondateur du webzine Natura-sciences.com
Si l’on veux vraiment se soucier du bien être animal, on arrête de manger de la viande !
C’est à dire stopper sa participation quotidienne à la torture des animaux et plus globalement au génocide animal !
Est-ce que les camps d’exterminations auraient été plus acceptables si les nazis avaient pris plus soin des juifs, tziganes, noires homosexuels et autres résistants, avant de les gazer et de les brûler ?
Arrête donc de respirer, tu tues des êtres vivants, ce n’est pas parce qu’ils sont microscopiques et que tu ne les voient pas qu’ils ne souffrent pas.