
Le journal The Guardian rapporte que la Nouvelle-Zélande sera bientôt le centre de contrôle de « MethaneSAT ». Ce nouveau satellite devrait être lancé l’année prochaine. Il collectera des données sur les émissions des rots et autres flatulences bovines. Il surveillera aussi les fuites de gazoducs et de pétrole partout dans le monde.
En Nouvelle-Zélande, la digestion du cheptel bovin qui compte près de 6,3 millions de têtes figure parmi les problèmes environnementaux les plus importants à considérer pour respecter les engagements climatiques du pays. Le méthane y représente 43 % des émissions totales de gaz à effet de serre. L’agriculture en produit plus de 80 %, principalement via la digestion des grands ruminants.
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Les scientifiques néo-zélandais concentreront leurs travaux sur les émissions agricoles. En plus, une équipe de scientifiques basée aux États-Unis et dirigée par l’université de Harvard mènera des travaux scientifiques sur les émissions de méthane issues de l’industrie pétrolière et gazière.
Source : The Guardian