Le pétrole représente 35% de l’énergie mondiale et fixe actuellement le prix du reste de l’énergie. Les principaux pays producteurs de pétrole sont au Moyen-Orient, en l’ex-URSS, en Amérique latine et en Afrique. Sans oublier la Norvège, l’Indonésie et le Royaume-Uni.
L’extraction de pétrole s’accompagne souvent d’extraction de gaz naturel. Ces deux énergies fossiles constituent ensemble la source d’énergie exclusive au Moyen-Orient. L’or noir représente à lui seul, la source principale d’énergie dans presque tous les pays. Quelques exceptions sont cependant à relever, notamment la France, où la principale source d’énergie est le nucléaire. En Russie, c’est le gaz qui domine nettement. En Chine et en Australie, le charbon est de loin la première source énergétique. Dans divers pays pauvres, africains et asiatiques surtout, c’est le bois se retrouve en tête de liste.
Comment échanger le pétrole et le gaz?
Les principaux échanges de pétrole se font par oléoducs ou par navires pétroliers. Il s’agit de flux provenant du Canada, du Mexique, d’Amérique du Sud et du Moyen-Orient, vers les Etats-Unis. D’autre part, il faut relever ceux partant du Moyen-Orient, d’Afrique et de Russie vers l’Europe de l’Ouest. Enfin, les transferts se font également du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Indonésie vers le Japon et l’Australie (voir sur la carte ci-contre pour plus de détails).
Le gaz naturel, quant à lui, est exporté par gazoducs ou par navires méthaniers. Les flux partent principalement d’Afrique et de Russie et se dirigent vers l’Europe. Les fournisseurs du Japon sont l’Indonésie, la Malaisie, le Moyen-Orient et l’Australie. Pour les Etats-Unis, le gaz provient principalement du Vénézuela.
Lire aussi : Où en sont les réserves de pétrole et de gaz ?
Quel pétrole en France et en Europe ?
En France, 99% du pétrole et 97% du gaz sont importés. Au niveau de l’Union européenne, 30% du pétrole et 60% du gaz consommés sont effectivement produits au sein de l’Union. Respectivement 95% et 85% de ces quantités proviennent de la Mer du Nord. Cependant, ces exploitations ont déjà atteint leur pic de production de pétrole. Le déclin de production de l’or noir est à présent d’environ 10% par an dans la Mer du Nord : Il y a à peine neuf ans, le taux de couverture était de 45% des besoins contre les 30% actuels.
Parier sur ces énergies fossiles lorsque son pays ne dispose que de peu de réserves ne permet pas d’assurer son indépendance énergétique. De plus, cela peut s’avérer être catastrophique en cas de pénurie ou de blocage des approvisionnements, lors d’éventuels conflits futurs. Pour diminuer cette dépendance, il convient d’investir massivement dans les énergies alternatives, en fonction des atouts géographiques disponibles : Hydraulique, solaire, éolien, géothermie et les autres…
Lire aussi : Le pétrole et les transports, une relation étroite
Auteur : Matthieu Combe, fondateur du webzine Natura-sciences.com