Les pesticides polluent l’air, l’eau et les sols. Le projet EcoPhyto prévoit de diminuer leur utilisation pour préserver notre santé.
En France, la moitié des traitements pesticides visent les céréales. Une nouvelle étude de Foodwatch a retrouvé des traces de pesticides dans près de 90% des pains à base de farine de blé. L’association lance une campagne à destination des distributeurs pour leur demander de bannir ces produits.
En spray, solide, en bracelet, en bougies, les produits réputés anti-moustiques existent sous toutes les formes. Qu’ils soient à base d’huiles essentielles ou de produits biocides, ces répulsifs peuvent avoir un impact sur la santé. La question se pose alors, lequel choisir ?
Après une première interpellation de Générations futures en 2019 contre de premiers textes réglementaires, de nouvelles chartes d’engagements devaient intégrer des dispositifs de protections des riverains contre les pesticides. Six mois après la date butoir, Générations Futures s’inquiète du manque de protection instauré par les nouveaux dispositifs. Les associations prévoient de nouveaux recours juridiques.
e de l’annonce du Gouvernement, Natura Sciences a rencontré Barbara Pompili en tête-à-tête au ministère de la Transition écologique. Quelles sont ses fiertés et quels sont ses regrets? Entretien.
L’INRAE et l’Ifremer dévoilent les résultats de leur expertise scientifique collective portant sur le rôle des pesticides dans le déclin de la biodiversité. Si la pollution des écosystèmes est généralisée, le rapport soulève plusieurs leviers d’action.
Alors que l’interdiction du glyphosate est prévue pour fin 2022, la controverse autour de sa génotoxicité continue d’alimenter les débats. La plupart des scientifiques et les industriels ne parviennent pas aux mêmes conclusions. Mais les autorités sanitaires de quatre États, dont la France, ne semblent retenir que les conclusions effectuées par les industriels, juge Générations futures. Pauline Cervon, toxicologue a analysé pour l’ONG ces divergences.
Alors que le sixième et dernier tome de sa bande dessinée Les Seigneurs de la Terre vient de paraître, Fabien Rodhain, son scénariste répond à nos questions. Petit-fils de paysan, il a voulu rendre hommage à travers ces albums aux combats d’agriculteurs et agricultrices, porteurs de changement.
Avec Goliat » Frédéric Tellier signe un thriller environnemental puissant. À l’affiche : Pierre Niney, Gilles Lellouche et Emmanuelle Bercot. Rencontre avec le réalisateur.
Natura Sciences propose trois recommandations pour s’informer et se sensibiliser aux enjeux climatiques et environnementaux autrement.
n a choisit la narration pour retracer la controverse du glyphosate. En mêlant fiction et réel, Célestin Robaglia livre son propre point de vue à travers ses personnages principaux pour toucher et éclairer un public nouveau. Entretien.
Dans un nouveau rapport publié le 22 février, Générations Futures a enquêté sur l’efficacité des zones non traitées (ZNT) et l’exposition des riverains aux pesticides agricoles. Selon les premiers résultats, les distances de 5 et 10m ne remplieraient pas leur rôle. La protection des riverains par les zones d’épandage de pesticides agricoles ne serait pas assurée. L’association appelle à un renforcement de ces ZNT.
L’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes annonce avoir détecté des résidus d’un herbicide, l’ESA-métolachlore, dans des captages d’eau destinée à la consommation du Nord-Isère et de l’Ain.
Une nouvelle étude menée par le BASIC, le CCFD-Terre Solidaire et POLLINIS évalue les coûts de l’usage des pesticides. Ceux-ci pourraient être deux fois plus importants pour les citoyens, au regard de ce qu’ils rapportent aux firmes.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie veut faire avancer le sujet chlordécone. « Avant la fin de l’année », un décret reconnaissant le cancer de la prostate comme maladie professionnelle à la suite de l’usage du pesticide chlordécone sera pris, a-t-il indiqué dimanche.
Les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique ont présenté ce week-end les grandes lignes du « plan pollinisateurs ». Ces mesures, regroupées en six « axes », interviennent alors que l’effondrement des populations d’insectes pollinisateurs menace des productions agricoles.
Guerre de l’eau dans les Deux Sèvres (79). Dans le département, 93 gigantesques réserves hydrauliques, permettant de stocker l’équivalent de 1.840 piscines olympiques doivent voir le jour d’ici 2025. Certaines associations pensent que le projet porte préjudice au cycle de l’eau et à la biodiversité. Le maire de la ville où les travaux ont commencé, la Coop de l’eau 79 et et l’Agence de l’eau Loire-Bretagne défendent l’initiative.
L’exposition professionnelle aux pesticides serait liée à six maladies graves, dont certains cancers et des troubles du cerveau. C’est ce qu’affirme une vaste expertise française menée par l’Inserm.
Une dérogation permet aux planteurs de betterave sucrière d’utiliser des semences traitées par des néonicotinoïdes. L’Anses a identifié vingt-deux solutions alternatives à ces insecticides qui présentent “des efficacités correctes mais insuffisantes en utilisation seule”. Elles nécessiteront une approche de lutte intégrée, voire une évolution des pratiques culturales, prévient l’Anses.
L’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) voit encore rouge. Le projet de plan pollinisateur devant encadrer l’utilisation des pesticides en période de floraison a plus de six mois de retard. L’étiquetage sur les pots de miel de différentes origines, voté pour sa part il y a un an au niveau européen, tarde aussi à voir le jour.
La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) est à l’origine d’une action en justice au tribunal judiciaire de Lyon contre les fabricants et distributeurs d’imidaclopride. Ce puissant pesticide fait partie des néonicotinoïdes à l’origine du déclin de plusieurs espèces en zone rurale, en particulier des oiseaux.
Dans un courrier daté du 11 mai, la coalition Secrets Toxiques interpelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Elle appelle au retrait de 9 pesticides contenant des « toxiques cachés » et commercialisés en France en vente libre.
En matière de literie et d’habillement, il faut se méfier des étiquettes. Un tiers d’entre elles ne reflètent pas les produits utilisés pour traiter ces textiles. Voilà ce que révèle une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Une étude menée par l’UFC-Que choisir et Générations Futures pointe du doigt la présence de pesticides soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens dans l’eau courante. Explications.
Le gouvernement colombien souhaite reprendre les pulvérisations aériennes de glyphosate sur les narco-cultures illicites. Une décision vivement rejetée mardi par la principale association de producteurs de coca qui a appelé à la mobilisation.
L’arrêté du 5 février 2021 autorise pour 120 jours l’usage de deux néonicotinoïdes pour la betterave. L’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) et d’autres association avaient attaqué cette décision devant le Conseil d’État. Ce dernier a rendu sa décision ce lundi : il juge l’arrêté conforme à la Constitution et au droit européen.
Générations Futures a construit la carte de France des achats de pesticides par département et par type de substances actives pesticides. L’association décerne à cette occasion les « Glyph’Awards » aux départements qui arrivent en tête du classement pour les achats de glyphosate.
Dix villes d’Ile-de-France ont pris mercredi un arrêté commun obligeant à « l’élimination des déchets provenant de l’utilisation des produits phytosanitaires ou de pesticides » en réponse à une décision du Conseil d’État leur refusant la réglementation de ces produits
contestés.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi en Martinique, dans les Antilles françaises, contre la menace de prescription dans le dossier du chlordécone. Cet insecticide est accusé d’avoir empoisonné l’île et la Guadeloupe voisine, où la mobilisation a démarré plus timidement.
L’association de lutte contre l’usage des pesticides devra verser 125.000 euros de dommages et intérêts à l’interprofession des vins de Bordeaux. Valérie Murat, sa porte-parole, s’insurge contre cette décision du tribunal judiciaire de Libourne.
Plusieurs comités d’experts ont parvenu à établir un lien direct entre l’exposition aux produits chimiques et cancers. Pour les veuves des victimes, cette reconnaissance difficile à obtenir est une avancée.
Des chercheurs du CHRU de Tours prouvent pour la première fois le lien entre exposition professionnelle aux pesticides et hausse du risque de leucémie. Elle pourrait relancer le débat sur les distances de sécurité d’épandage des pesticides à proximité des habitations.
Les criquets pèlerins sont à l’origine d’une nouvelle et spectaculaire propagation dans la Corne de l’Afrique. Ils envahissent neuf pays d’Afrique de l’Est depuis mi-2019. Se déplaçant en essaims dévastateurs de plusieurs millions, voire milliards d’insectes, ils parcourent jusqu’à 150 km par jour, ravageant les cultures sur leur passage.
Selon une nouvelle étude du think tank de la Fondation Nicolas Hulot, moins de 1% des aides publiques aux agriculteurs ont un effet sur les objectifs de réduction de l’usage des pesticides. L’échec de cette réduction provient d’une poignée d’exploitations les plus utilisatrices. Explications.
Une nouvelle étude révèle une hausse spectaculaire des empoisonnements graves et involontaires par les pesticides. Désormais, ils atteignent aujourd’hui environ 385 millions de cas chaque année, contre 25 millions de cas estimés en 1990.
La certification environnementale des exploitations agricoles se répand enfin. Au 1er juillet 2020, 8.218 exploitations françaises étaient certifiées « Haute valeur environnementale » (HVE), soit 1,35 % de la SAU. Explications.
Les sénateurs ont approuvé mardi, après les députés, en première lecture une dérogation à l’interdiction des néonicotinoïdes. Portée par le gouvernement, la mesure est censée soutenir la filière, mais reste critiquée.
L’agence sanitaire dévoile de premiers résultats concernant sa campagne nationale exploratoire de présence des pesticides dans l’air. L’Agence identifie 32 substances prioritaires pour lesquelles des investigations approfondies sont nécessaires pour orienter une surveillance nationale pérenne des pesticides dans l’air dans les prochains mois.
La Commission européenne présente sa stratégie “De la ferme à la table”. Elle prône la baisse de l’usage des pesticides, des fertilisants et le développement du bio. Pour y parvenir, elle incite au développement de l’agriculture de précision et des outils numériques. Au grand dam de Générations Futures et des Amis de la Terre. Deux camps s’opposent.
France 2 diffuse ce soir un nouveau numéro d’Envoyé Spécial consacré au glyphosate. Élise Lucet et son équipe reviendront en détail sur les principales interrogations liées à l’utilisation de ce pesticide hautement controversé. De l’Aisne au Sri Lanka, l’équipe d’Envoyé Spécial montrera qu’il n’est pas évident de se passer de cet herbicide empoisonneur. France 2 donnera également la parole à Dewayne Johnson, ce jardinier américain atteint d’un cancer causé par le glyphosate.
C’est la 13ème semaine pour les alternatives aux pesticides. Dans le cadre du Plan Ecophyto et du plan de développement de la bio, les agriculteurs sont invités à baisser le recours aux pesticides. Entre tradition et innovation, quelles techniques mettent-ils en place pour y parvenir ?
Ecomouton est une jeune PME qui loue des moutons aux entreprises et aux collectivités pour tondre leurs pelouses. Quoi de plus naturel pour éviter les nuisances liées au bruit de la tonte mécanique et à la pollution par les pesticides ?
L’autorisation européenne du glyphosate expire le 15 décembre prochain. Classé « cancérogène probable pour l’homme » par le CIRC, celle-ci est jugée « improbable » par l’Efsa, l’Echa et l’Anses. Résumé d’une polémique scientifique et politique, au nom du principe de précaution.
Les problèmes de néonicotinoïdes ont encore de beaux jours devant eux. Alors que ces pesticides tueurs d’abeilles devraient être interdits l’année prochaine, l’Unaf crie à l’incohérence. L’Anses s’apprête à autoriser l’usage du sulfoxaflor en remplacement des néonicotinoïdes actuels. Vaste fumisterie pour les défenseurs des abeilles car le sulfoxaflor serait lui aussi un néonicotinoïde.
Jacques Pior est un fervent défenseur de l’agriculture biologique. Il prône le transfert des solutions techniques de la bio vers l’agriculture conventionnelle. Celui-ci était au coeur de la 6e édition du salon Tech&Bio qui s’est déroulé à Bourg-Lès-Valence (26) les 20 et 21 septembre.
La start-up Myfood lance la commercialisation de ses serres pour atteindre l’autonomie alimentaire en agriculture urbaine. Avec ses serres de 3,5 m2, 14 m2 ou 22 m2, Myfood permet de produire la totalité de ses fruits et légumes bio à domicile. Mais aussi de faire de la pisciculture pour une famille jusqu’à 4 personnes. Une solution pour manger local et bio tout au long de l’année sans engrais, ni pesticides chimiques.
Les agriculteurs et industriels des Hauts-de-France continuent leur conversion pour atteindre les objectifs fixés par le plan Ecophyto II. Il prévoit une réduction de l’usage des pesticides de 50% à l’horizon 2025. Pour y parvenir, les efforts à fournir sont ardus, mais n’entachent pas la motivation de ces derniers. Reportage.
Nicolas Hulot a confirmé ce lundi matin que les pesticides néonicotinoïdes seraient bien interdits au 1er septembre 2018. Et ce, conformément à la Loi de reconquête de la Biodiversité votée en 2016. Des dérogations sont néanmoins toujours prévues jusqu’en juillet 2020.
En 2016, la surface mondiale des cultures d’OGM a atteint 185,1 millions d’hectares selon le Service international pour l’acquisition d’applications agricoles biotechnologiques (ISAAA), organisme international de promotion des OGM. Cela équivaut à près de 3,4 fois la superficie totale de la France métropolitaine.
Les pesticides chimiques font peur. Les Français se tournent vers l’agriculture biologique pour éviter les « pesticides chimiques de synthèse ». Mais en fait, qu’est-ce que c’est un pesticide chimique de synthèse ? Un pesticide résulte globalement de l’association de deux types de substances. On y trouve d’abord une ou plusieurs matières actives qui confèrent au produit l’effet désiré. À celles-ci s’ajoutent un ou plusieurs additifs qui renforcent l’efficacité du produit. Il peut s’agir de répulsifs, de vomitifs…
L’association Générations futures a fait analyser les cheveux de sept personnalités connues pour leur engagement environnemental. Jadot, Hulot, Bové, Batho, tous sont contaminés !
Dans un avis récent, l’Anses dénonce un manque inquiétant de données et de suivi des expositions professionnelles aux pesticides. L’agence sanitaire dresse un bilan sévère des politiques de prévention et propose de définir des objectif explicites de réduction concernant les expositions des travailleurs agricoles.
En troisième lecture du projet de loi Biodiversité, les députés ont confirmé l’interdiction totale des produits à base de néonicotinoïdes au 1er septembre 2018, mais ont introduit la possibilité de dérogations jusqu’en 2020. Retour sur ce feuilleton politique.
Fin 2015, selon les chiffres de l’Agence bio, près de 1,4 million d’hectares étaient cultivés selon les principes de l’agriculture biologique en France. Une hausse de 23 % par rapport à 2014 ! La bio occupe désormais 5,1 % de la surface agricole utile et le marché des produits bio est estimé à 5,76 milliards d’euros, en hausse de 14,7 % par rapport 2014. Cette croissance s’intensifie début 2016.
7 associations de la société civile viennent de démissionner conjointement du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB). En cause : La « censure » par le HCB d’un avis scientifique divergent pointant les risques des nouveaux OGM en février dernier et de nombreux dysfonctionnements. Retour sur cette polémique !
Le plan Ecophyto ne parvient définitivement pas à faire diminuer les doses de pesticides épandues dans les champs. La hausse du nombre de doses épandues à l’hectare est spectaculaire entre 2013 et 2014 : + 9,4 %, après une hausse de 9,2 % entre 2012 et 2013.
La cour d’appel de Versailles a jugé que la dissolution de Syngenta Seeds, filiale à 100% de Syngenta France, était légale, estimant que « la seule date » de la dissolution ne pouvait suffire à caractériser la fraude. Dans ce dossier, l’entreprise était poursuivie pour avoir fait déverser dans les champs d’un agriculteur ses semences périmées enrobées de toxiques, notamment de l’insecticide Gaucho, nuisible pour les abeilles.
Générations Futures publie sa nouvelle enquête portant sur l’analyse de poussières dans les maisons de riverains de zones cultivées. Entre 8 et 30 pesticides sont détectés dans les poussières des 22 foyers testés, sur les 61 pesticides recherchés, couramment utilisés en grande culture, en viticulture ou arboriculture.
Le numérique et la robotique vont révolutionner le quotidien des agriculteurs. Le salon international de l’agriculture 2016 présente de nombreuses solutions pour une agriculture de précision, plus compétitive, plus respectueuse de l’environnement et facilitant le travail agricole.
Une étude parue le 3 février 2016 dans la revue Nature Plants passe en revue une centaine d’études consacrées à l’agriculture biologique ces 40 dernières années. De quoi mettre en exergue ses avantages par rapport à l’agriculture conventionnelle sur tous les fronts de la durabilité.
Le nouveau numéro de Cash Investigation diffusé le 2 février sur France 2 s’intéresse à l’impact des pesticides sur l’environnement, la santé des riverains, notamment des enfants, des zones d’épandage. Enquête sur Syngenta, Bayer, Monsanto, BASF, Dow et Dupont, les 6 plus grandes multanationales de produits chimiques.
L’ « effet cocktail » inquiète les scientifiques et les organisations non gouvernementales (ONG). Cet effet suspecté sur des molécules peu ou pas toxiques prises isolément les rend nocives une fois associées. Pour la première fois, des chercheurs français ont démontré cet effet cocktail in vitro entre un pesticide et une hormone contenue dans les pilules contraceptives. Cette étude est publiée dans la revue Nature Communications.
A partir de Juillet 2015, la délivrance des autorisations de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques, des adjuvants, des matières fertilisantes et supports de culture sera transférée à l’Anses. Dès lors, l’agence sanitaire deviendra à la fois gestionnaire et évaluateur.
Les perturbateurs endocriniens sont une nouvelle menace invisible. Le livre «Perturbateurs endocriniens : la menace invisible » (Editions Buchet Chastel, 12€) fait le point sur cette bombe sanitaire à retardement.
Suite aux surmortalités observées durant l’hiver 2013-2014, la part du miel français sur nos marchés a fortement baissé. Tous les miels ont été touchés fortement : le miel de thym, d’acacia, de châtaignier, de montagne… Les premières mortalités des abeilles observées sur l’hiver 2014-2015 n’augurent rien de bon.
Le Centre International de recherche sur le Cancer (CIRC) vient de classer comme cancérigène « probable » le glyphosate, substance active utilisée notamment dans le fameux herbicide RoundUp de Monsato. Deux autres insecticides – malathion et diazinon – font leur entrée en parallèle dans cette catégorie. Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, qui font déjà l’objet d’interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays, ont aussi fait leur entrée dans la catégorie des cancérigènes possibles pour l’homme.
Entrés en vigueur en décembre 2013, deux règlements européens limitent l’usage de 4 néonicotinoïdes en Europe. Le texte prévoit la réévaluation des données scientifiques disponibles pour prolonger ou non ces restrictions. Au moment où un amendement a été voté à l’Assemblée Nationale pour interdire l’ensemble des néonicotinoïdes en France, faisons le point sur les résultats de ces règlements.
D’après la nouvelle enquête EXPPERT 4 de l’association Générations Futures, les femmes urbaines et périurbaines d’île-de-France en âge de procréer sont contaminées par un large cocktail de perturbateurs endocriniens. L’association appelle à une vraie réaction des pouvoirs publics.
Le plan Ecophyto 2018 devait réduire la consommation des pesticides de 50 % en France d’ici 2018 « si possible ». A mi-parcours, c’est le constat d’un échec cuisant. C’était donc «impossible» avec les moyens mis en oeuvre. Pour redresser la barre, le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll vient de présenter le plan Ecophyto 2, la deuxième monture de ce plan.
Depuis notre article « Récolte de miel 2014 en baisse de 50 à 80% », aucune aide spécifique n’a été apportée aux apiculteurs les plus touchés. Dans une lettre ouverte adressée le 25 novembre 2014 à Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, l’UNAF demande des aides pour les apiculteurs des Pyrénées-Orientales et de l’Ariège ayant connu les plus lourdes pertes durant l’hiver 2013-2014. Cette lettre demeure sans réponse jusqu’ici.
Le projet « EPILOBEE » constitue la première surveillance épidémiologique de la mortalité des colonies d’abeilles domestiques (Apis mellifera). Initiée en Europe en 2011 sur commande de la Commission Européenne, les premiers résultats provenant des 17 pays européens participants viennent d’être communiqués et montrent une grande variabilité des taux de mortalité en fonction des zones géographiques en Europe.
L’agriculture est en pleine mutation. Elle doit aujourd’hui produire plus et mieux, avec moins d’intrants non renouvelables : moins de pesticides et d’engrais chimiques, une meilleure gestion de l’irrigation, de l’énergie, etc. C’est le sens de l’agriculture écologiquement intensive. Dans son nouveau livre Qu’est-ce que l’agriculture écologiquement intensive ?, Michel Griffon, fait le tour de ce virage à prendre.
En 60 ans, la surcharge pondérale est devenue un fléau mondial qui touche déjà 22 % de l’humanité. Selon les estimations mondiales de l’OMS pour 2008, 1,5 milliards de personnes sont en surpoids. Parmi elles, 500 millions sont obèses. En 2010, 43 millions d’enfants de moins de cinq ans étaient concernés : 35 millions habitaient dans des pays en développement et 8 millions dans des pays développés. Pendant ce temps, environ un milliard d’hommes ne mangent pas à leur faim.
L’Institut de Veille Sanitaire (InVS) et l’Université Paris 13 ont dosé des polluants environnementaux dans des prélèvements de sang, d’urine, ou de cheveux sur un échantillon représentatif de la population française.
Partant du principe que tout le monde ne peut pas consommer bio à 100 %, l’ONG environnementale américaine Environmental Working Group (EWG) tient à jour un classement des 49 fruits et légumes les plus contaminés.
« Le bio, c’est bon pour l’environnement, bon pour ma santé » vous diront beaucoup de personnes à la caisse de leur hypermarché préféré. D’autres vous diront que le bio est une arnaque. Une vision si manichéenne de la question peut-elle refléter la réalité ?
Il est souvent reproché à l’agriculture biologique de constituer un terrain privilégié au développement des mycotoxines. En effet, les fongicides y sont restreints et les traitements chimiques post-récoltes interdits. Pourtant, les études de l’Afssa démentent…
Les polluants organiques persistants sont les pesticides organochlorés, les PCB, les dioxines et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Il s’agit de molécules toxiques, persistantes dans l’environnement et bioaccumulables. Très solubles dans les graisses, ces substances s’accumulent dans les tissus graisseux tout au long de la chaîne alimentaire.
Le maïs Bt sécrète une substance chimique qui tue la provient d’une bactérie, Bacillus thuringiensis (d’où son nom, Bt), qui est connue depuis le début du siècle dernier. Les OGM sécrètent ainsi leur propre insecticide.
L’agriculture raisonnée cherche à assurer une gestion optimisée de l’exploitation agricole. Cette optimisation vise un impact réduit sur l’environnement, sans pour autant diminuer la rentabilité économique. Il s’agit d’un compromis entre « environnement », « social » et « économie ». Peut-on pour autant parler d’agriculture durable…?
Une étude britannique remet en question l’avantage nutritif du bio vis-à-vis des produits conventionnels. Les produits bio ne seraient donc pas plus sains que les autres… Est-ce là la vraie question ?