L’industrie du textile est source de nombreuses pollutions : métaux lourds, perturbateurs endocriniens, rejets toxiques… Des labels nous protègent.
Une proposition de loi envisage d’instaurer une taxe sur les produits issus des entreprises de la mode en ligne, comme Temu ou Shein. Un texte fragile, mais encore trop peu ambitieux pour les ONG. Car c’est bien le secteur tout entier qu’il faudrait repenser. Le législateur français va-t-il imposer une taxe de 10 euros sur…
Un rapport « Synthétiques anonymes 2.0 », publié par Changing Markets Foundation (CMF) en coopération avec l’ONG française No Plastic in my Sea dénonce la trop forte dépendance du secteur de la mode aux fibres synthétiques. Certaines marques très populaires sont pointées du doigt par l’étude.
L’obligation d’afficher l’empreinte environnementale d’un produit textile entrera progressivement en vigueur à partir du 1er janvier 2023. Parmi les onze projets retenus par l’État, l’Union des Industries Textile propose une étiquette comparant l’impact du produit étiqueté à celui d’un produit moyen en France. Explications.
En matière de literie et d’habillement, il faut se méfier des étiquettes. Un tiers d’entre elles ne reflètent pas les produits utilisés pour traiter ces textiles. Voilà ce que révèle une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Suite à l’enquête de PETA sur la fourrure et la laine de lapin angora, Lacoste s’est engagé à ne plus utiliser cette matière dans ses collections. PETA demande aux autres enseignes de bannir à leur tour l’angora de leurs collections pour montrer que la cruauté envers les animaux n’a aucune place dans leurs magasins. Aussi, elle dénonce le label « Origine Assurée » lancé par l’industrie de la fourrure.
Parmi tant d’autres opérations spéciales, le Black Friday témoigne du nouveau modèle économique de la fast fashion. Entretien avec la sociologue Majdouline Sbai, auteur du livre « Une mode éthique est-elle possible? » pour un décryptage d’opérations spéciales qui se développent au détriment de la qualité des produits.
La maison française de haute couture Hermès vient d’investir dans une immense ferme de crocodiles au nord de l’Australie. En cinq ans, pas moins de 50.000 reptiles seront élevés, et leurs peaux utilisées pour confectionner des sacs de luxe. Face à cette annonce, plusieurs associations et personnalités engagées en faveur de la cause animale s’insurgent.
Les profits tirés de l’industrie de la mode ne cessent de progresser, avec un taux croissance annuel de 8,7 %. D’içi 2023 le marché devrait atteindre 598 milliards de dollars selon Statista. Les grandes enseignes de Fast fashion («Mode Rapide») tirent profit du gaspillage de nos ressources. Pourquoi est il urgent de changer notre manière de consommer ? Une infographie pour mettre en lumière les principaux enjeux liés à la fast fashion.
Longtemps délaissé, le chanvre pourrait rapidement revenir sur le devant de la scène. Avec des graines comestibles, le reste de la plante peut aussi servir d’isolant, de plastique ou de fibre textile. Zéros déchets assurés !
Fabriquer un cuir artificiel, écologique et végan. Tel est le pari fou que se sont lancés deux jeunes entrepreneurs néerlandais. Leur recette : des fruits invendus.
La culture du chanvre existe depuis plusieurs millénaires mais revient sur le devant de la scène, notamment en tant que matériau alternatif, plus respectueux de l’environnement. La plante de chanvre demande en effet peu de ressources pour être cultivée et régénère les sols.
Greenpeace Asie de l’Est s’intéresse à la façon dont les grandes marques de mode suppriment ou non les produits chimiques toxiques de leurs chaînes d’approvisionnement et réduisent leur impact sur la pollution des eaux dans les zones de production. Son nouveau classement «Detox» vient d’être rendu public.
La chanteuse Pink a rejoint le mouvement contre la fourrure de Peta US. Pink nue contre la fourrure dans la nouvelle campagne de Peta US « Plutôt à poil qu’en fourrure »
Le coton correspond à environ 40% de la production textile mondiale. Pour faire des vêtements en coton, il faut tout d’abord cultiver le coton dont la culture est l’une des plus polluantes au monde. Sa culture conventionnelle couvre environ 2,5% des surfaces cultivées mondiales, mais engloutit 25% des insecticides et 10 % des herbicides selon l’Organisation Mondiale de la Santé.
Le coton bio a le vent en poupe. Les vêtements bio se multiplient dans les grandes enseignes. Garantissent-ils réellement un textile bio sain et écologique? Réponses à travers les différents labels
Le documentaire « Cuir, les forçats de la mode » de Nicolas Daniel, dresse un tableau noir de l’industrie toxique du cuir au Bangladesh, de Dhaka à Hazaribagh
Pour donner un aspect usé et blanchi aux jeans, certains fabricants n’hésitent pas à recourir à la technique du sablage. Celle-ci consiste à propulser du sable à haute pression à l’aide d’une sorte de « canon » sur le tissu de façon à lui donner cet aspect délavé.
Presque personne ne s’interroge sur l’origine du cuir lorsqu’il achète un vêtement ou des chaussures. Le documentaire Hazaribagh, cuir toxique s’intéresse pourtant à cette question et fournit des informations troublantes. Pour l’occasion, direction le Bangladesh, à la périphérie de Dhaka, la capitale du Bangladesh. On y trouve Hazaribagh, un bidonville géant peuplé de 500 000 habitants qui fournit une main d’œuvre peu chère aux tanneries qui inondent l’Europe de leur cuir bon marché.
Presque personne ne s’interroge sur l’origine du cuir lorsqu’il achète un vêtement ou des chaussures. Hazaribagh, cuir toxique répond pourtant à cette question et fournit des informations troublantes. Pour l’occasion, direction le Bangladesh, où un bidonville géant peuplé de 500 000 habitants fournit une main d’œuvre peu chère aux tanneries qui innondent l’Europe de leur cuir bon marché. Chaque année, 14 millions de peaux de bêtes sont traitées pour être transformées en cuir à Hazaribagh.