Les déchets nucléaires sont caractérisés par leur activité nucléaire et leur période de demi-vie. Comment gérer les déchets à vie longue?
La Russie, qui a lancé jeudi une invasion de l’Ukraine , a pris le contrôle de la centrale de Tchernobyl. Un site tristement connu depuis 1986 comme le lieu du pire accident nucléaire de l’histoire.
Le gouvernement a annoncé, ce lundi, son intention de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’Etat. Quelques jours auparavant, vendredi 15 octobre, la Cour administrative d’appel de Nancy a annulé l’arrêté préfectoral autorisant le stockage illimité de 42 000 tonnes de déchets dangereux enfouies à Stocamine, en Alsace.
L’entreprise Orano a décidé d’arrêter temporairement l’une de ses deux usines de retraitement de déchets nucléaire. Une décision prise après avoir constaté des dommages sur deux des trois évaporateurs.
Ce mercredi, le député Vincent Thiébaut a présenté le rapport d’information sur le suivi de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Un document qui revient sur les raisons de cette fermeture.
Une enquête publique préalable à désignation d’utilité publique du projet Cigéo à Bure vient de débuter et durera jusqu’au 23 octobre. Pour les opposants, cette concertation est inutile tant les réponses de l’Andra ne les convainquent pas.
Dans un avis publié le 7 juin, l’Autorité de sûreté du nucléaire souligne que l’entreposage de longue durée des déchets radioactifs « ne peut pas constituer une solution définitive ». Le projet d’enfouissement de déchets radioactifs Cigéo pourrait être une des solutions à ce problème, mais les recherches doivent se poursuivre.
L’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) organise du 28 mai au 6 juillet une conférence de citoyens au sujet de la phase industrielle pilote du centre de stockage de déchets radioactifs Cigéo. Au terme de cette concertation, les 20 citoyens tirés au sort rendront un avis sur la mise en place de cette phase d’essais qui devrait durer entre 5 et 10 ans. Un avis consultatif… qui ne devrait pas remettre en cause le projet.
Le gouvernement japonais a officialisé ce mardi sa décision de rejeter dans l’océan Pacifique plus d’un million de tonnes d’eau traitée mais toujours radioactive de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi. Une opération qui pourrait s’étaler sur plusieurs décennies, malgré l’opposition de pays voisins, des ONG environnementales et des pêcheurs locaux.
Dix ans après la catastrophe de Fukushima, la filière nucléaire japonaise bat toujours de l’aile, avec une grande partie des réacteurs du pays à l’arrêt ou en voie de démantèlement. Le gouvernement est cependant favorable à une relance de la filière, pour réduire l’importante dépendance énergétique du pays, et aussi ses émissions de CO2. Le pays s’est fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
L’Autorité de sûreté nucléaire a ouvert la voie à l’allongement de la durée de vie des plus vieux réacteurs en France. Ils pourront rester en service jusqu’à leurs cinquante ans. Pour cela, EDF doit s’engager à faire des travaux pour améliorer leur sûreté.
Le centre de stockage Cigéo devrait accueillir les déchets nucléaires hautement radioactifs à vie courte ou à vie longue et les déchets de moyenne activité à vie longue à partir de 2025. La fronde monte depuis 15 jours suite à l’évacuation de zadistes, mais que prévoit ce projet?
« Les régulateurs du nucléaire sous-estiment énormément la potentialité d’un désastre nucléaire », assure une nouvelle étude de l’Université de Princeton et de l’Union des scientifiques concernés. Un incendie du combustible usé est probable. Les retombées radioactives d’un tel accident nucléaire seraient considérablement pires que celles de l’accident de Fukushima.
La ville ukrainienne de Pripiat était aux avant-postes du plus gros accident nucléaire de l’histoire de l’humanité le 26 avril 1986, dans la centrale nucléaire de Tchernobyl. Les hommes n’ont jamais réussi à y faire face. Désormais, la nature reprend peu à peu ses droits sur le sol radioactif. Des arbres poussent, Pripiat verdit, pas un homme à l’horizon. Mais le plus inquiétant est que dans la ville, il n’y a plus rien. Ni sanitaires, ni tuyauteries, ni voitures, ni même carrelage. Tout a disparu lorsque la ville a été vidée de ses habitants. Pripiat a été pillée. Pillée de son trésor radioactif. Et avec ces biens volés, c’est la radioactivité qui s’est encore plus propagée.
Le 23 mars, la Cour d’appel de Versailles a estimé que l’Andra n’a pas sous-estimé le potentiel géothermique de la couche géologique censée accueillir le projet Cigéo à Bure. Ce dernier doit stocker à 500 mètres de profondeur les déchets radioactifs les plus dangereux pour plusieurs centaines de milliers d’années. Mais les opposants anti-nucléaire utilisent tous les recours juridiques possibles pour mettre fin au projet.
Cigéo, le projet de centre de stockage de déchets radioactifs en couche géologique profonde à Bure, possède finalement une loi sur la réversibilité, nécessaire à sa poursuite. La « proposition de loi précisant les modalités de création d’une installation de stockage réversible en couche géologique profonde des déchets radioactifs de haute et moyenne activité à vie longue » vient d’être définitivement adopté.
La question de l’évaluation des coûts du Centre industriel de stockage géologique de déchets radioactifs (Cigéo) à Bure (Meuse) est complexe. Comment évaluer le coût du stockage à 500 mètres de profondeur pour une exploitation pendant une centaine d’années? Il faut prendre en compte les coûts de construction, de maintenance, de fermeture et l’évolution de la fiscalité sur 100 ans. L’Andra nous explique sa démarche.
Après un voyage de plus de 8000 kilomètres par train, bateau et route, l’uranium appauvri français va atteindre la ville de Tomsk-7, en Sibérie. Là, les containers d’uranium appauvri sont entreposés à ciel ouvert et 90% de ce volume va alors rester en Russie…
Une centrale nucléaire présente de nombreux impacts environnementaux. Les catastrophes de Fukushima et Tchernobyl cachent bien d’autres impacts environnementaux non médiatisés : rendement faible, dégagement de chaleur élevée, rejets radioactifs, déchets nucléaires, vapeur d’eau…Il n’y a pas que la question des déchets radioactifs qui pose problème. Une centrale émet aussi beaucoup de chaleur dans son environnement, notamment dans les rivières.