Le nucléaire fait polémique. Comment fonctionne la centrale nucléaire France? Comment sont gérés les déchets? D’où provient l’uranium?
La France dispose de 58 réacteurs nucléaire. C’est notamment le pays le plus nucléarisé en Europe. La France a décidé d’abaisser la part du nucléaire dans la production électrique de 75 % à 50 % en 2025. Mais elle n’a pas fait le choix de fermer l’ensemble de ces centrales nucléaire, comme le prévoit l’Allemagne d’ici 2022. Pour respecter cet engagement, plus de 17 réacteurs devront être fermés avant la fin du quinquennat, a rappelé Nicolas Hulot, ministre de la transition. Pour l’instant, seule la fermeture du site de Fessenheim est prévue pour 2019 au plus tôt.
« Centrale nucléaire France », le pays leader du nucléaire?
La filière nucléaire française va mal. Elle doit prévoir le démantèlement de plusieurs réacteurs et entreprendre en parallèle les travaux de mise aux normes suite à l’accident de Fukushima. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) suit de près le scandale de la cuve de l’EPR de Flamanville. Les montants provisionnés seraient largement insuffisants selon la Cour des Comptes.
Alors que le cours de l’uranium s’envole, le rapport annuel de l’agence européenne d’approvisionnement Euratom (ESA) consacré à l’approvisionnement en uranium européen est riche d’enseignements. Combien d’uranium faut-il pour faire tourner les réacteurs ? D’où provient-il ?
Le Gouvernement veut accélérer les projets de construction de nouveaux réacteurs nucléaires sur des sites nucléaires existants. Le ministère de la Transition énergétique défend dur comme fer le projet de loi. Mais du côté des ONG anti-nucléaires, le temps est plutôt au branle-bas de combat.
Au cours d’une audition devant des parlementaires, Bernard Doroszczuk, président de l’Autorité de sûreté nucléaire, a évoqué des problèmes de corrosion sur certains réacteurs nucléaires. Le problème porterait en particulier sur des modèles plus récents.
Ce mercredi, le député Vincent Thiébaut a présenté le rapport d’information sur le suivi de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Un document qui revient sur les raisons de cette fermeture.
L’Autorité de sûreté nucléaire a ouvert la voie à l’allongement de la durée de vie des plus vieux réacteurs en France. Ils pourront rester en service jusqu’à leurs cinquante ans. Pour cela, EDF doit s’engager à faire des travaux pour améliorer leur sûreté.
Le Conseil d’État déboute les 4 associations qui l’avaient saisi pour suspendre le démarrage partiel, le transport de combustible et les essais radioactifs à l’EPR de Flamanville. Récemment, Greenpeace révélait une fuite de documents sensibles portant sur les systèmes de protection de l’EPR de Flamanville.
Suite à l’annonce du report de la réduction de la part de du nucléaire de 75% à 50% de 2025 à 2030 ou 2035, Nicolas Hulot est fustigé de toutes parts. Au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC/BFMTV, il défend son choix.
Emmanuel Macron s’était engagé à respecter la baisse de la part du nucléaire de 75% à 50% dans la production d’électricité d’ici 2025 Mais ce matin, Nicolas Hulot a estimé qu’il fallait revoir ce calendrier. Car le respect de cet engagement dans le calendrier prévu augmentera incontestablement les émissions de gaz à effet de serre du pays.
L’avis provisoire de l’agence de sûreté nucléaire (ASN) concernant la qualité de la cuve de l’EPR de Flamanville est rendu après plus de deux ans d’expertise. Si l’agence considère la cuve suffisamment robuste, elle impose à EDF des contrôles renforcés et le remplacement du couvercle au plus tard en 2024. Les associations anti-nucléaire jugent cette position intolérable.
L’ex-gouvernement a prolongé l’autorisation de construction de l’EPR de Flamanville dans un décret publié le 24 mars dernier. L’EPR peut désormais poursuivre ses travaux jusqu’en avril 2020. Alors, l’EPR sera-t-il un jour mis en service?
Areva a annoncé en avril 2015 que l’acier de la cuve de l’EPR de Flamanville présentait des anomalies de composition. Ces anomalies » seraient dues à des « falsifications » à l’usine de fabrication du Creusot Forge. Le 31 mars 2017, Franceinfo révèle des documents montrant que l’Autorité de sûreté nucléaire avait alerté EDF puis Areva sur des problèmes de qualité à l’usine Creusot Forge dès 2005. Retour sur ce long feuilleton!
« C’est dit, c’est fait », se félicite Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie et de l’Energie, à l’occasion de la publication du décret programmant la fermeture des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim d’ici 2019 au Journal Officiel. Les écologistes et les associations dénoncent un « enfumage » et un nouveau renoncement pour François Hollande.
Les anomalies découvertes dans l’acier de la cuve de l’EPR de Flamanville peuvent-elles menacer l’avenir du prototype? L’ASN nous en dit plus sur cette anomalie et les suites à venir.
Jean-Paul Jaud nous propose son nouveau film documentaire « Libres ! », une véritable fable poétique contre les risques de l’énergie nucléaire. Ce documentaire alterne entre 3 milieux, montre 3 destins différents. Au cinéma depuis le 11 mars 2015.
Une centrale nucléaire présente de nombreux impacts environnementaux. Les catastrophes de Fukushima et Tchernobyl cachent bien d’autres impacts environnementaux non médiatisés : rendement faible, dégagement de chaleur élevée, rejets radioactifs, déchets nucléaires, vapeur d’eau…Il n’y a pas que la question des déchets radioactifs qui pose problème. Une centrale émet aussi beaucoup de chaleur dans son environnement, notamment dans les rivières.
Le réacteur d’une centrale nucléaire n’est rien d’autre, au fond, qu’une puissant chaudière : elle ne sert qu’à chauffer l’eau, à haute température…