L’agriculture biologique pose les bases de l’agriculture durable de demain. Les circuits-courts y sont à l’honneur sans pesticides et engrais chimiques.
L’alimentation est l’un des premiers postes d’impact. Le fait de privilégier les produits issus de l’agriculture biologique a de nombreux points positifs sur la santé, l’environnement, l’emploi agricole et le bien-être des agriculteurs. Plusieurs études scientifiques pointent les bienfaits de l’agriculture biologique par rapport à l’agriculture conventionnelle.
Il y a tout de même des limites au système. Un agriculteur bio ne peut pas totalement s’affranchir de l’environnement qui entoure son exploitation et une part de l’agriculture biologique a tendance à s’industrialiser en sacrifiant le bien-être des employés agricoles. Tous les géants de la grande distribution, y compris les hard discounters, ont créé leurs propres gammes de produits bio. Ils importent massivement à partir d’exploitations industrielles dans la « course aux prix bas ». Il convient donc de connaître les différents labels bio et favoriser les circuits locaux.
Face au recul de la consommation des produits bio, l’Agence bio appuie sur les avantages écologiques du secteur. Elle souligne également son apport à la souveraineté alimentaire nationale pour booster la consommation de ses produits.
La spiruline séduit de plus en plus de Français. Bio ou non, produite en France ou importée, laquelle choisir ?
À partir de 1er janvier 2023, les régions auront la charge de soutenir l’installation en agriculture en lieu et place de l’État, dans le cadre de la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC). Mais alors dans quelles régions fera-t-il bon s’installer en bio dès l’année prochaine ?
La fédération des spiruliniers de France s’attache à défendre un modèle de production local de la spiruline en France. Elle monte au créneau contre la spiruline bio d’importation qui inonde le marché français. Explications.
Depuis le 26 février et jusqu’au 6 mars prochain, le parc des expositions de la porte de Versailles à Paris accueille le 58ème Salon de l’agriculture. L’occasion d’un tour d’horizon des chiffres clefs du secteur.
La France s’engage de nouveau à lutter contre la déforestation importée. Le pays veut même en faire l’une de ses priorités pour sa future présidence de l’Union européenne. Toutefois, la législation envisagée demeure parcellaire face à l’ampleur du phénomène.
Les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique ont présenté ce week-end les grandes lignes du « plan pollinisateurs ». Ces mesures, regroupées en six « axes », interviennent alors que l’effondrement des populations d’insectes pollinisateurs menace des productions agricoles.
Une étude du CNRS en partenariat avec des universités européennes dresse le scénario d’un système agro-alimentaire biologique et durable d’ici 2050. Il permettrait de nourrir la population européenne attendue dans 30 ans, et surtout de réduire largement la pollution des eaux et les émissions de gaz à effet de serre provoquées par l’agriculture.
Près de 300 personnes manifestaient ce mercredi 2 juin à Paris contre la future PAC (Politique agricole commune). Les agriculteurs biologiques étaient présents en nombre pour dénoncer une baisse conséquente de leurs subventions.
Le Printemps Bio, c’est la fête de la Bio locale, de saison et équitable. L’événement se tient cette année du 13 mai au 13 juin. En Pays-de-la-Loire, il essaimera même jusqu’au 15 septembre. Coordonné par l’Agence Bio, il se déroule partout en France avec des centaines de manifestations
L’association 2022 ou jamais propose la tenue d’une primaire populaire à l’automne prochain pour préparer l’élection présidentielle. L’objectif est de trouver un candidat qui saura porter des ambitions écologiques, sociales et démocratiques jusqu’au second tour. Pour assurer sa légitimité, il sera choisi par les citoyens, loin des partis politiques.
Max Havelaar décide d’étendre son label Fairtrade aux agriculteurs français. L’association mise donc sur le commerce équitable pour assurer de meilleurs revenus aux producteurs terriens.
Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a reconnu mercredi que l’objectif de 15% des surfaces agricoles cultivées en bio en France à l’issue du quinquennat ne sera pas atteint. Il ne se montre pas favorable à la proposition de la FNAB de prévoir 1 milliard d’euros par an à l’agriculture bio dans le cadre de la PAC.
Foodwatch a enquêté sur la fraude alimentaire. L’association lance une campagne pour alerter sur ses dangers, partage une pétition et sort un livre-enquête « Manger du faux pour de vrai – Les scandales de la fraude alimentaire » aux éditions Robert Laffont.
Le Baromètre 2021 de consommation et de perception des produits biologiques dresse le portrait du consommateur bio français. À la recherche d’une alimentation plus saine et respectueuse de l’environnement, ce consommateur fait évoluer ses habitudes alimentaires face à la crise sanitaire. Portrait.
L’association de lutte contre l’usage des pesticides devra verser 125.000 euros de dommages et intérêts à l’interprofession des vins de Bordeaux. Valérie Murat, sa porte-parole, s’insurge contre cette décision du tribunal judiciaire de Libourne.
Grégory Doucet a décidé de servir des repas chauds avec œuf ou poisson dans les restaurants scolaires de sa commune. Bien que les assiettes ne soient pas végétariennes, les deux ministres tirent à boulets rouges sur l’édile écologiste.
Le Parlement européen vient de voter sa version de la réforme de la PAC qui s’appliquera dans l’Union à partir de 2023. Une PAC a minima dénoncent plusieurs ONG. Le président de « Pour une autre PAC » analyse le texte pour Natura Sciences.
La polémique entre la Ruche qui dit oui et les Amap a-t-elle lieu d’être ? Pratiques agricoles, prix, gouvernance, engagement, offre, niveau de développement… Natura Sciences présente les principales différences qui existent entre ces deux systèmes de circuits courts.
J’ai commencé mon wwoofing en octobre, en Bourgogne puis en Bretagne. Si vous hésitez à vous lancer, ce témoignage vous aidera peut-être à vous décider. Place à ma deuxième expérience.
J’ai testé pour vous le wwoofing! J’ai commencé mon wwoofing en octobre, en Bourgogne puis en Bretagne. Si vous hésitez à vous lancer, ce témoignage vous aidera peut-être à vous décider. Place à ma première expérience, en côte d’Or chez des pionniers de la bio.
Si le label AB est un label officiel répondant à un cahier des charges précis, plusieurs garanties privées existent. Elles ont été développées pour aller plus loin que le label officiel, jugé trop laxiste. Ces garanties vont à l’encontre de ce que l’on peut appeler l’agriculture biologique industrielle.
Les édulcorants, les arômes et les additifs entraînent des troubles du comportement alimentaire. Certains aspects sanitaires sont identifiés, d’autres sont supposés, mais encore mal évalués. Les produits bio sont-ils à l’abri de tels risques ?
Il faut savoir comment préparer son wwoofing pour sa première expérience. Quelques conseils précieux peuvent vous aider à trouver un hôte qui vous correspond et à anticiper votre voyage. Suivez le guide !
C’est la 13ème semaine pour les alternatives aux pesticides. Dans le cadre du Plan Ecophyto et du plan de développement de la bio, les agriculteurs sont invités à baisser le recours aux pesticides. Entre tradition et innovation, quelles techniques mettent-ils en place pour y parvenir ?
Jacques Pior est un fervent défenseur de l’agriculture biologique. Il prône le transfert des solutions techniques de la bio vers l’agriculture conventionnelle. Celui-ci était au coeur de la 6e édition du salon Tech&Bio qui s’est déroulé à Bourg-Lès-Valence (26) les 20 et 21 septembre.
Les Français consomment de plus en plus de produits bio. La grande distribution en profite pour gonfler ses marges, selon l’UFC-Que Choisir. Et pas qu’un peu : +96%! Ainsi, en fin d’année, un panier témoin passe de 368 euros en conventionnel à 660 euros en bio. Lumière!
La start-up Myfood lance la commercialisation de ses serres pour atteindre l’autonomie alimentaire en agriculture urbaine. Avec ses serres de 3,5 m2, 14 m2 ou 22 m2, Myfood permet de produire la totalité de ses fruits et légumes bio à domicile. Mais aussi de faire de la pisciculture pour une famille jusqu’à 4 personnes. Une solution pour manger local et bio tout au long de l’année sans engrais, ni pesticides chimiques.
Au supermarché, l’origine des fruits et légumes frais est clairement affichée. Il est néanmoins beaucoup plus difficile de connaître l’origine des ingrédients des plats transformés ou des produits surgelés. Et les différentes mentions « cuisiné en france », « élaboré en France », « fabriqué en France », « recette française »… qui pullulent sur les emballages participent à désorienter les consommateurs. Arborant le drapeau tricolore ou la carte de l’hexagone, ces produits constituent de « véritables arnaques » selon une enquête de Foodwatch.
Le label Fairtrade/Max Havelaar est le label offrant les garanties du commerce équitable. Présent dans 60 pays consommateurs, il aide des producteurs dans autant de pays en développement. Mais quelles sont les garanties de ce label ?
Manger bio est bon pour l’environnement et sa santé. Et si vous passiez aussi au bio pour votre chat ou votre chien? C’est mieux pour votre animal de compagnie et mieux pour tous les animaux!
Les pesticides chimiques font peur. Les Français se tournent vers l’agriculture biologique pour éviter les « pesticides chimiques de synthèse ». Mais en fait, qu’est-ce que c’est un pesticide chimique de synthèse ? Un pesticide résulte globalement de l’association de deux types de substances. On y trouve d’abord une ou plusieurs matières actives qui confèrent au produit l’effet désiré. À celles-ci s’ajoutent un ou plusieurs additifs qui renforcent l’efficacité du produit. Il peut s’agir de répulsifs, de vomitifs…
Premier département bio de France, la Drôme présente son patrimoine culinaire au Salon de l’Agriculture. Mais ce n’est pas tout : 29 collèges du département sont estampillés « En cuisine », label délivré par Ecocert. Dans ce cadre, les 5°B du collège Denis Brunet mettent fièrement la main à la pâte!
Fin 2016, l’Agence bio estime que le marché bio dépasse les 7 milliards d’euros, contre 5,76 milliards fin 2015. Une dynamique historique poussée par une hausse des surfaces cultivées, des conversions, des entreprises et de la consommation. Malgré cela, les agriculteurs sont dans la tourmente : ils n’ont pas reçu leurs aides depuis 2015 !
De plus en plus de vignerons passent à l’agriculture biologique, constatant ses effets positifs non seulement sur les vignes, le terroir, mais aussi sur la qualité du vin. En bout de chaîne, les consommateurs se laissent également séduire par ces vins biologiques ! Si le bio représentait 5 % de la surface agricole utile française fin 2015, plus de 9 % des surfaces de vigne étaient conduites en bio. Cela fait de la vigne l’un des secteurs les plus dynamiques de l’agriculture biologique.
Fin 2015, selon les chiffres de l’Agence bio, près de 1,4 million d’hectares étaient cultivés selon les principes de l’agriculture biologique en France. Une hausse de 23 % par rapport à 2014 ! La bio occupe désormais 5,1 % de la surface agricole utile et le marché des produits bio est estimé à 5,76 milliards d’euros, en hausse de 14,7 % par rapport 2014. Cette croissance s’intensifie début 2016.
Les scandales dans les élevages ou les abattoirs révélés par l’association L214 se suivent et se ressemblent. L’élevage bio peut-il être une solution pour contrer ces dérives? Si les conditions d’existence s’améliorent considérablement, des dérives sont toujours possibles, d’où l’importance de connaître ses producteurs.
La jeune start-up Longonya présente son blanc de kiwi au Salon de l’Agriculture. Un blanc réalisé avec de petits kiwis bio qui étaient destinés à la destruction.
L214 dévoile une nouvelle enquête choc sur la maltraitance animale dans un abattoir. Au programme : des moutons jetés violemment contre des barrières, des employés rigolant en infligeant des décharges électriques, des animaux mal étourdis et encore conscients sur la chaîne d’abattage…
En automne et en hiver, les fruits et légumes importés hors saison d’Espagne ou d’ailleurs n’ont à vrai dire aucun goût. La fraise et la tomate sont sur nos étals fin novembre (voir elles ne sont jamais parties !), mais également les poivrons, concombres, haricots verts et courgettes alors qu’ils ne devraient revenir que l’été prochain. Lumière sur l’intérêt des circuits courts en hiver.
Une étude parue le 3 février 2016 dans la revue Nature Plants passe en revue une centaine d’études consacrées à l’agriculture biologique ces 40 dernières années. De quoi mettre en exergue ses avantages par rapport à l’agriculture conventionnelle sur tous les fronts de la durabilité.
L’industrie agroalimentaire a connu plusieurs crises qui ont marqué nos esprits : crise de la vache folle, l’affaire des poulets aux dioxines en Belgique, contamination de steaks hachés par la bactérie E. Coli, le scandale de la viande de cheval dans les lasagnes de plusieurs marques… Outre ces scandales médiatisés, plusieurs interrogations demeurent… Et si nous passions aux circuits courts?
Découverte d’un projet original en agriculture biologique près de Rennes sur 24 ha. Complémentarité, paniers bio, maraîchage, serres bio sont au rendez-vous! Rencontre sur l’exploitation d’Hervé Delestre, Guillaume Héry, Grégory Fachon et Thao Ngo située à Bruz, à proximité de Rennes au Clos Renaud.
Les semences et marques bio seront-elles bientôt toutes contrôlées par les multinationales? Si ces faits se confirment, nous assisterons à une forme d’encerclement, dans lequel le citoyen n’aura plus beaucoup droit à la parole sur ce qu’il mange…
La commission bio d’Interbev, l’Interprofession de l’Elevage et des Viandes dévoile un sondage réalisé avec l’IFOP, sur la consommation et la perception de la viande bio en France. 59 % des mangeurs de viande ont déjà mangé de la viande bio et 16 % déclarent en manger dès qu’ils en trouvent.
Fin 2014, selon les premières estimations de l’Agence bio, environ 1,1 million d’hectares étaient cultivés en bio en France. La bio occupe désormais plus de 4 % de la surface agricole utile. Le marché des produits bio est estimé à 5 milliards d’euros fin 2014, constituant 2,6 % du marché alimentaire.
A l’occasion de la semaine du développement durable sur le thème du « consommer autrement », Natura Sciences vous présente les labellisations « Bio équitable » et « Bio solidaire » développées par l’association Bio Partenaires.
Gérer un restaurant 100 % bio permet de se démarquer de sa concurrence en proposant une carte originale et de qualité. Comment les professionnels bio se démarquent-ils ? Témoignage d’un restaurateur de Strasbourg.
Les Français ont de plus en plus d’appétit pour les produits bio. Si l’offre se développe beaucoup en supermarchés et magasins spécialisés, la place de la bio dans les restaurants commerciaux reste toutefois assez timide. Sera-t-il simple, un jour, de manger facilement dans n’importe quel restaurant ? Voici quelques éléments de réponses !
Partant du principe que tout le monde ne peut pas consommer bio à 100 %, l’ONG environnementale américaine Environmental Working Group (EWG) tient à jour un classement des 49 fruits et légumes les plus contaminés.
Les circuits courts offrent une transparence sur la provenance de la nourriture, les prix et leur mode de production. Les circuits courts englobent des modes de production et des distances d’acheminement très variées. Qui dit circuit court ne dit pas forcément bonnes pratiques environnementales, d’où l’importance de choisir des produits bio ou issus de bonnes pratiques
« Le bio, c’est bon pour l’environnement, bon pour ma santé » vous diront beaucoup de personnes à la caisse de leur hypermarché préféré. D’autres vous diront que le bio est une arnaque. Une vision si manichéenne de la question peut-elle refléter la réalité ?
Il est souvent reproché à l’agriculture biologique de constituer un terrain privilégié au développement des mycotoxines. En effet, les fongicides y sont restreints et les traitements chimiques post-récoltes interdits. Pourtant, les études de l’Afssa démentent…
L’agriculture raisonnée cherche à assurer une gestion optimisée de l’exploitation agricole. Cette optimisation vise un impact réduit sur l’environnement, sans pour autant diminuer la rentabilité économique. Il s’agit d’un compromis entre « environnement », « social » et « économie ». Peut-on pour autant parler d’agriculture durable…?
Les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) ont la cote. Elue à l’assemblée de l’association, et en charge des relations presses et média pour le réseau AMAP -Ile-de-France, Garlonn Kergourlay répond à nos questions. Mais… qu’est-ce qu’une AMAP exactement ?
Une étude britannique remet en question l’avantage nutritif du bio vis-à-vis des produits conventionnels. Les produits bio ne seraient donc pas plus sains que les autres… Est-ce là la vraie question ?