Selon Global Canopy, 55% des entreprises les plus liées à la déforestation n’ont aucun engagement public contre ce phénomène. Dans son dixième rapport annuel “Forest 500”, l’ONG revient sur une décennies de données sur la déforestation et sur le rôle des entreprises liées à ce phénomène.
Sur le fil, la COP28 s’est achevée sur un accord qui évoque la fin annoncée de l’ère des énergies fossiles. Une fois le dénouement frappé du marteau de Sultan al-Jaber, des faiblesses se sont fait jour. La conférence climat de Dubaï a obtenu des résultats décevants sur la finance climatique.
La COP28 n’a pas réussi à s’accorder sur les règles encadrant les marchés carbone. Judith Lachnitt, chargée de plaidoyer international Climat et Souveraineté alimentaire au Secours Catholique – Caritas France, explique à Natura Sciences les défis qu’il reste à surmonter.
L’accord final adopté à la COP28 appelle le monde à se détourner des énergies fossiles. Est-ce que cela sera suffisant pour espérer limiter le changement climatique à 1,5°C ? Cela dépendra de sa mise en œuvre.
Une autorisation exceptionnelle de manifester a permis aux militants de se réunir à la COP28 à Dubaï. Contexte géopolitique oblige, les appels au cessez-le-feu à Gaza ont fait de l’ombre aux habituelles revendications climatiques. Pour ces militants, parler de guerre ou de climat, relève du même combat. À cette occasion, Natura Sciences a rencontré l’activiste indienne Disha Ravi et la Samoane Brianna Fruean.
La presse est venue en foule écouter la prise de parole d’Antonio Guterres à la COP28 ce lundi à 11h45, heure de Dubaï. A l’approche de la fin officielle de la COP28 annoncée pour mardi 11h, la tension monte.
Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a demandé « en urgence » à ses 23 pays membres ou associés de « rejeter proactivement » tout accord ciblant les énergies fossiles dans les négociations climatiques à la COP28 de Dubaï, fait savoir l’AFP.
À la COP28, beaucoup considèrent que l’océan fait partie de la solution pour limiter les émissions de CO2. En géo-ingénierie, plusieurs pistes sont à l’étude pour optimiser la capacité des puits de carbone. Mais elles ne sont pas sans conséquence pour les écosystèmes. Natura Sciences fait le point avec l’océanographe Jean-Pierre Gattuso.
Parier sur un déploiement massif des technologies de capture et de stockage du CO2 coûtera très très cher. Et il s’agit d’un choix périlleux, selon un nouveau rapport de l’université d’Oxford.
Emmanuel Macron s’est rendu deux jours à Dubaï à l’occasion de la COP28. Le chef de l’État en a profité pour faire plusieurs annonces. Parmi le programme : pertes et dommages et préservation des forêts. Derrière des annonces positives, apparaît en filigrane une position française singulière, pouvant être perçue comme contre-productive.
Une vingtaine de pays dont la France ont appelé ce samedi à la COP28 à tripler les capacités de production nucléaire mondiales d’ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique. Voici un doux rêve qui semble difficile à concrétiser.
La COP28 a débuté par un vote confirmant la mise en place d’un nouveau fonds spécifique sur les pertes et préjudices liés au dérèglement climatique. Cette annonce surprise n’a pas manqué de réjouir en cette plénière d’ouverture. Désormais, plusieurs défis sont à relever pour transformer l’essai.
La question des énergies fossiles sera capitale lors de la COP28. Si les constats scientifiques montrent l’importance de sortir des énergies fossiles, l’industrie pétrolière préfèrerait développer des technologies de captage et de stockage des émissions. On vous explique la différence !
L’Accord de Paris signé lors de la COP21 à Paris prévoit que les Etats mettent à jour leurs engagements climatiques au plus tard en 2025. Pour les aider à renforcer leur ambition, il prévoit un Bilan mondial en 2023 des objectifs à long terme de cet accord. Explications.
À deux semaines de la plus importante COP depuis l’accord de Paris, l’humanité continue le « hors-piste ». Selon l’ONU, les engagements actuels des pays mènent à 2% de baisse des émissions entre 2019 et 2030, au lieu des 43% préconisés pour limiter le réchauffement à 1,5°