Les violents orages survenus ce week-end dans une quarantaine de départements français ont ravagé de nombreuses exploitations. Agricultrices et agriculteurs doivent adapter leurs pratiques face à de tels évènements climatiques, amenés à se multiplier. Mais il n'y arriveront pas seuls ...
Dans plus de quarante départements français, des centaines d’exploitants agricoles déplorent depuis ce week-end la destruction de leurs cultures. Une série d’orages et d’épisodes grêleux intenses ont détruit de nombreuses parcelles et vignobles du Puy-de-Dôme à l’Essonne en passant par les Landes. Des épisodes dont la probabilité augmente avec le changement climatique, et amenés à se multiplier dans les années à venir. Face à ces aléas, les agriculteurs doivent s’adapter et vite, mais n’y arriveront pas seuls.
"De notre côté, c’est tout l’inverse, ça fait un mois qu’il n’a pas plu. Mais le résultat est le même. Le juste milieu n’existe plus", explique Jean-François Monod, producteur de semences à Villeneuve-la-Comptal dans l’Aude. L’agriculteur note par ailleurs une multiplication de ce type d’évènements météorologiques extrêmes au fil des ans. "D’une année à l’autre, sur douze mois, la pluviométrie peut paraître stable. Seulement, on se rend compte que les épisodes de pluie se répartissent sur un laps de temps très court".
Diversifier ses cultures pour limiter les conséquences de tels orages
Face à la multiplication de ces évènements météorologiques extrêmes, des leviers d'adaptation existent. "Contre la sécheresse, on peut faire des réserves d’eau. Contre le gel, on peut asperger les vignes [afin de créer une enveloppe protectrice]", expliquait notamment ce mardi matin Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles au micro de Léa Salamé sur France Inter. Avant de préciser : "On peut se protéger de certaines intempéries mais pas de la grêle. Il faut désormais attendre les récoltes de l’année prochain".
Pour Jean-François Monod, une meilleure résilience face à de tels ...
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