Avec le réchauffement climatique, Météo France prévoit jusqu’à 43 jours de canicule à Grenoble en 2050, contre 3 par an aujourd’hui. Face à des vagues de chaleur de plus en plus nombreuses et intenses, la ville a annoncé aujourd’hui la mise en œuvre d’un « plan fraîcheur ».
Ainsi, Grenoble va installer plusieurs brumisateurs près des bassins d’ornements, notamment dans le quartier populaire du Mistral, et des brumisateurs temporaires, suspendus en hauteur pour éviter les dégradations. Ces projections de micro-gouttes « nous met dans des conditions sanitaires acceptables » et consomme très peu d’eau, avance Gilles Namur, second adjoint du maire écologiste Eric Piolle. Des écoles transformées en centre de loisirs l’été bénéficieront de matériel pour jouer avec l’eau, comme des tuyaux percés. La ville installera de nouvelles bornes-fontaines pour boire, par exemple, le long de nouvelles pistes cyclables.
Ce « plan fraîcheur » met aussi en avant l’objectif de végétalisation et de « débitumisation » de la ville, notamment autour des écoles. « L’arbre est un climatiseur », avance Gilles Namur. La ville envisage d’aménager, à terme, un bassin d’eau situé au sud de la ville, dans le quartier populaire de la Villeneuve, en plan d’eau à la baignade autorisée. Et rappelle, sur une carte dédiée aux points de fraîcheur, que la capitale des Alpes est entourée de montagnes et lacs d’altitude accessibles en bus.
Source : AFP
Photo : Ville de Grenoble