Lors de son meeting au Zénith de Paris ce dimanche 13 février, Valérie Pécresse a défendu sa vision de la France durant près de 1h20. Dans un discours clairement marqué à droite et semblant parfois manquer de sincérité, elle a consacré quelques minutes à la question écologique et climatique. Elle a ainsi défendu sa vision d’une France qui se décarbone avec une nouvelle croissance pour rester la septième puissance du monde d’ici 2030.
« Tout l’enjeu sera de décarboner la France sans tomber dans la décroissance, a lancé Valérie Pécresse devant plus de 7000 militants réunis au Zénith de Paris ce dimanche 13 février. C’est possible, l’écologie est une valeur, l’écologie n’est pas une idéologie, c’est une solution, ça n’est pas une punition. »
« L’écologie s’est imposée à moi il y a longtemps », a-t-elle clamé, invitant à « être à la hauteur de l’urgence climatique ! ». Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, Valérie Pécresse soutient notamment le maintien du nucléaire et l’instauration d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe. « Je veux une vraie taxe carbone à nos frontières, sur tous nos produits qui ne respectent pas nos normes environnementales », prévient-elle. «Je défendrai notre énergie nucléaire sans laquelle il sera impossible d’atteindre la neutralité carbone en 2050». Elle en profite pour dénoncer « la faute de la fermeture de Fessenheim ».
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Valérie Pécresse veut réindustrialiser la France par l’innovation. Elle se met ainsi en opposition des défenseurs de la décroissance et du principe de précaution. « Je crois au progrès, un progrès qui n’est pas l’ennemi de l’écologie », invitant à « produire plus, produire mieux, produire autrement » afin de réinventer « une nouvelle croissance, respectueuse de l’homme et de la planète pour le plein emploi ».