Une opération de dépollution a débuté lundi 28 février à La Réunion sur un site très touristique du littoral de Sainte-Rose (est). Des boulettes de fuel ont été repérées plus de trois semaines après l’échouement d’un bateau mauricien, à 25 km de la zone. Leur trouvaille s’est effectuée après la dislocation d’une nappe d’hydrocarbure résiduel en provenance des soutes éventrées du bateau. Le souteur Tresta Star s’était échoué le 3 février sur le littoral volcanique de Saint-Philippe. Le cyclone Bastisrai a entraîné le pétrolier, qui voyageait à vide, dans son énorme houle.
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Le préfet de La Réunion, Jacques Billant, a activé des moyens de dépollution en début de semaine dernière. L’organisation française de lutte contre les pollutions accidentelles marines, POLMAR Terre, mène cette opération. Celle-ci engage également le bâtiment de Soutien et d’assistance Outre-Mer de la Marine nationale, « Le Champlain ». Le député Jean-Hugues Ratenon (LFI) a « dénoncé », dans un communiqué, « la mauvaise gestion (par l’Etat) de cette catastrophe qui coûtera très cher ».
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L’opération de secours se déroulait de nuit et dans des conditions météorologiques très difficiles. Finalement, les onze marins du pétrolier avaient pu être ramenés à terre le 4 février. Mais le bateau, sans cesse battu par les flots, reste toujours encastré dans le rivage de l’île de l’océan indien.