Yannick Jadot, candidat EELV à la présidentielle a affirmé mardi qu’il fallait « créer de l’enthousiasme sans nier les problèmes » comme le communiste Fabien Roussel le fait à ses yeux sur la « malbouffe », la pollution ou encore le nucléaire. Le candidat du PCF a plusieurs fois reproché aux écologistes de « culpabiliser » les Français sur ces sujets, faisant a contrario la promotion de la « viande rouge » et défendant l’usage de la voiture.
Interrogé mardi dans « Face à BFMTV » sur les déclarations de celui avec qui il est désormais au coude-à-coude dans les sondages, autour de 4%, Yannick Jadot a répondu: « Moi je ne passe pas par pertes et profits les 100.000 morts prématurés liés à la pollution, les maladies chroniques qui explosent avec la malbouffe ».
« Je me bats depuis tellement d’années pour la bonne bouffe », a-t-il argué, jugeant par exemple qu’il fallait consommer « moins de viande, mais de meilleure qualité », et insistant sur le développement du bio. « Mon projet est pour plus de services publics (dans les territoires ruraux, NDLR) et moins de déplacements contraints, plus de proximité », a expliqué aussi l’eurodéputé sur la question de la voiture. Il a aussi dit vouloir doubler, de 500 millions à un milliard d’euros, les fonds alloués à la prime à la conversion des véhicules polluants.
En somme, l’écologiste veut « créer une qualité de vie qu’on a perdu depuis longtemps ». Contrairement à Fabien Roussel, a taclé Yannick Jadot, « je ne créé pas de l’enthousiasme en essayant de nier les problèmes – parce que je trouve ça irresponsable -, mais en les solutionnant, parce que l’écologie veut gouverner ».