La Grande Barrière de Corail souffre d’un blanchissement « généralisé » selon les autorités australiennes. Des températures océaniques supérieures à la moyenne menacent ce site du patrimoine mondial déjà en difficulté. Ce phénomène de dépérissement, qui se traduit par une décoloration, est la conséquence de la hausse de la température de l’eau.
C’est une conséquence du réchauffement climatique. Cela entraîne l’expulsion des algues symbiotiques donnant au corail sa couleur vive. Les vols de surveillance au-dessus du récif ont révélé des dommages dus au stress thermique.
Au cours de la semaine, les températures de la mer dans l’ensemble du parc marin se situaient entre 0,5 et 2°C au-dessus de la moyenne dans l’extrême nord. Les zones côtières ont enregistré des températures entre 2 et 4°C au-dessus de la moyenne. L’autorité du site de la Grande Barrière de Corail constate qu’une « mortalité précoce » avait été signalée « là où le stress thermique a été le plus important ».
Ce constat intervient au moment où l’Unesco va procéder à une inspection du site, pour vérifier son état de santé. Si en juin 2022 les résultats de la mission s’avèrent négatifs, la Grande barrière pourrait rejoindre la liste des sites en péril, a avancé l’Unesco.
Pour aller plus loin : La Grande Barrière de corail est « en danger » pour l’Unesco, mais pas pour l’Australie