La nouvelle analyse de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) parue ce mardi 8 mars, est formelle. Les émissions mondiales de dioxyde de carbone du secteur énergétique ont rebondi à leur plus haut niveau historique en 2021. Dues essentiellement à l’utilisation de charbon, elles ont augmenté de 6% en 2021. Soit une hausse de deux milliards de tonnes pour atteindre un total de 36,3 milliards de tonnes. Cette énergie fossile a enregistré, en 2021, « sa plus forte croissance jamais enregistrée », selon l’AIE.
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Le rebond du charbon, principalement entraîné par la Chine, s’explique par la volonté de relancer une nouvelle croissance économique après la crise de Covid-19. La reprise de la demande d’énergie en 2021 a été aggravée par les conditions météorologiques défavorables. Par conséquent, les conditions du marché de l’énergie – notamment les flambées des prix du gaz naturel – ont entraîné une augmentation de la combustion du charbon malgré la production d’énergie renouvelable et de nucléaire. Elles-aussi témoignent d’un record, en particulier l’énergie solaire et photovoltaïque. Toutefois, la production hydroélectrique a diminué en raison des impacts de la sécheresse, notamment aux États-Unis et au Brésil.