Les attributions et grandes lignes de la politique de chaque ministère ont été publiées jeudi au Journal Officiel. Détaillant notamment la répartition des tâches entre les ministères de la Transition écologique et de la Transition énergétique. Un enjeu clé à l’heure de la planification écologique.
Amélie de Montchalin, à la Transition écologique et à la Cohésion des territoires, et Agnès Pannier-Runacher, à la Transition énergétique, sont les nouveaux visages de l’écologie au gouvernement. Publiés au Journal officiel, ce jeudi 2 juin, les décrets indiquent les administrations et les directions centrales de chacun des ministères.
Ainsi, les deux ministres se partagent désormais les attributions de Barbara Pompili, ancienne ministre de la Transition écologique. Les deux ministres devront également se partager les attributions de Jean-Baptiste Djebbari, l’ex-ministre des Transports.
Lire aussi : Le profil d’Amélie de Montchalin et Agnès Pannier Runacher ne satisfait pas les écologistes
La biodiversité et la qualité des logements
Amélie de Montchalin hérite notamment des questions de développement durable et de la protection de la biodiversité. Elle sera également en charge des questions sur l’aménagement et de la lutte contre l’étalement urbain. Les questions de qualité du logement, d’efficacité énergétique et de lutte contre l’habitat indigne lui sont également attribuées. Des tâches auparavant rassemblées au ministère du Logement. La politique de rénovation et de performance énergétiques des bâtiments reste à cheval entre les deux ministères. Conjointement avec le ministre de la Transition énergétique, la ministre de la Transition écologique prévoit aussi « l’adaptation au changement climatique, à la qualité de l’air et la réglementation technique des véhicules ».
Lire aussi : Qu’est-ce que la planification écologique promise par Macron ?
Ce jeudi, Amélie de Montchalin se félicitait de ses nouvelles attributions sur les réseaux sociaux. Elle affirme, s’attirant les foudres de commentateurs : « L’écologie n’est pas la politique de quelques lanceurs d’alerte, c’est notre projet national. La transition n’a pas besoin de slogans, elle a besoin de pragmatisme et de résultats. »
La direction générale de l’énergie et du climat
De son côté, Agnès Pannier-Runacher définit et met en œuvre « la politique de l’énergie ». Le tout afin « d’assurer la sécurité d’approvisionnement et l’accès à l’énergie, de lutter contre le changement climatique et de promouvoir la transition énergétique ». Ainsi elle « prépare et met en œuvre la politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre ». De plus, la ministre de la Transition énergétique « promeut une gestion durable des ressources rares en matière minière ».
C’est Agnès Pannier-Runacher qui prend l’autorité sur la direction générale de l’énergie et du climat. Une responsabilité partagée avec Amélie de Montchalin sur les questions de changement climatique, de qualité de l’air et de réglementation technique des véhicules. Agnès Pannier-Runacher sera aussi « compétente » en matière de développement des énergies durables et de construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Mais également de « décarbonation et d’électrification du secteur des transports routiers ».
Sur ses réseaux sociaux, elle s’est pour sa part félicité du travail passé et à venir : « Depuis 2017, nous avons mis en place les briques de la planification écologique. Avec @AdeMontchalin et sous l’égide de la Première ministre @Elisabeth_Borne, nous accélérons pour mener à bien la transition écologique et énergétique de notre pays ! »