Le vélo à assistance électrique se développe en ville, mais aussi à la montagne! Premier moniteur cycliste français à avoir proposé des sorties accompagnées à VTT électrique dès 2012 avec Velectrip, Loïc Mercier nous explique les avantages de la petite reine électrique.
« Grâce au vélo électrique, tous les publics peuvent se faire plaisir, quel que soit l’âge et quel que soit le niveau physique, assure Loïc Mercier, fondateur de Velectrip, société d’accompagnement à VTT électrique, basée à Villard-de-Lans, dans le Vercors (38). L’idée est de s’affranchir des limites physiques que peut imposer le vélo traditionnel pour profiter du côté très ludique du vélo électrique et découvrir la montagne. »
Les montées les plus impressionnantes seront gravies sans transpirer ou s’essouffler. La fatigue mise de côté, les cyclistes peuvent profiter du paysage et d’un moment convivial. Le VTT électrique permet ainsi de faire pédaler des personnes qui avaient abandonné le vélo à cause des montées jugées trop sportives. Exit les dénivelés insurmontables. « A la moindre montée, l’effort est modulable et est comparable à celui qu’il faut fournir sur du plat », assure Loïc. L’assistance électrique permet ainsi de gommer les différences de niveau lors d’une sortie entre amis ou en famille.
« Alors que les premières années, le vélo à assistance électrique était perçu comme un vélo de fainéant, nos clients savent désormais que l’on peut s’affranchir des barrières physiques et faire une promenade de 40 km sans soucis pour découvrir le territoire », se félicite Loïc concernant l’évolution des mentalités.
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15 minutes d’explications pour une balade en VTT électrique
Moins de 15 minutes suffisent pour comprendre le fonctionnement du VTT électrique. Puis moins de 30 minutes suffisent pour apprivoiser les freins à disque hydrauliques hautement sensibles, le changement des vitesses et gérer les niveaux d’assistance du moteur électrique en fonction de la pente ou de l’effort que l’on souhaite. L’effort à fournir est ainsi modulable en fonction de ses envies au cours de la promenade. L’assistance sera tout à tour « éco », « tour », « sport » ou « turbo ».
Sur du plat, l’autonomie de la batterie atteint une centaine de kilomètres. Elle permettra de rouler de 35 à 60 kilomètres en fonction de la sollicitation du moteur électrique pour un dénivelé de 1.000 à 1.400 mètres sur terrain vallonné. Pour redonner de la vitesse, il suffit de pédaler. « Le rythme idéal est d’environ un tour de pédale par seconde, prévient Loïc. Avec cette cadence, le vélo avance presque tout seul et sans se fatiguer. »
Pour les promeneurs ne souhaitant pas débourser 4000 euros pour l’achat d’un VTT électrique de bonne qualité, les loueurs de vélo et VTT électrique se multiplient. Plusieurs loueurs proposent des locations à la journée ou demi-journée.
Comment fonctionne un vélo électrique?
Le vélo à assistance électrique (VAE) est un vélo à pédalage assisté. Par rapport un vélo classique, on y trouve en plus un moteur électrique, un contrôleur électronique, une batterie et un boîtier de commande au guidon. Il présente jusqu’à 4 niveaux d’assistance pour les plus élaborés.
La loi limite l’assistance à une puissance de 250 W et une vitesse de 25 km/h. Cela signifie que l’alimentation est réduite progressivement et interrompue lorsque le véhicule atteint une vitesse de 25 km/h. Ou plus tôt, si le cycliste arrête de pédaler. La batterie est généralement amovible pour la recharger chez soi sur une prise 220 Volts traditionnelle. La puissance de la batterie varie suivant les modèles, de 300 à 500 wattheures (Wh). Elle délivre une autonomie d’une vingtaine de kilomètres à plus de cent pour les mieux équipés sur du plat.
Auteur : Matthieu Combe, fondateur du webzine Natura-sciences.com
Vous ne parlez pas des batteries hyper polluantes qu’on ne sait recycler? Pour un webzine sur l’écologie c’est dommage…
PS: De même que l’on dit A vélo on dit A VTT…