Un débat citoyen planétaire sur le climat et l’énergie s’est déroulé le 6 juin en vue de la COP21. 10 000 citoyens de 75 pays y ont pris part, démontrant que les conséquences du changement climatique sont une source de menaces et de préoccupations pour la grande majorité des personnes consultées, qu’ils soient issus de pays développés et en développement.

10 000 citoyens de 29 pays en Afrique, 15 pays en Amérique, 18 pays en Asie-Océanie et 13 pays en Europe, dont 13 îles, ont pris part aux 96 débats. PHOTO//DR
« Beaucoup de villes, d’entreprises et d’ONG expriment leur soutien à un accord transformationnel à Paris, analyse Christiana Figueres, Secrétaire exécutive de la Secrétariat de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changement Climatique (CCNUCC), suite à la remontée des résultats de la concertation. Le point de vue des citoyens est aussi limpide – ils voient les menaces et ils voient les possibilités: la grande majorité veulent une action immédiate, et ils veulent une action qui est soutenue sur le long terme pour fléchir les émissions jusqu’à les annuler d’ici la fin du siècle et soutenir les pays en développement dans leurs efforts ». Une première présentation des résultats par pays a lieu aujourd’hui en marge de la session de négociation qui se tient actuellement à Bonn, mais les résultats de cette vaste consultation feront l’objet d’une analyse approfondie, prenant en compte les spécificités des réponses dans chaque pays.
Au vue des premiers résultats de cette consultation, les organiseurs concluent que « les citoyens sont très concernés, critiques et volontaristes ». 79 % des citoyens du monde se disent être « très concernés par le changement climatique » , 19 % être « moyennement concernés » et attendent beaucoup de la COP21. 73 % des citoyens du monde estiment que l’accord devra comporter des objectifs nationaux juridiquement contraignants pour tous les pays.
Malgré ces attentes, les citoyens jugent sévèrement les résultats des négocations des Nations Unies depuis 1992. Ils sont 71 % au niveau mondial à avoir un avis « très négatif » et même 88 % en France. Mais le dernier espoir porté par la conférence de Paris semble porter ses fruits en France où 76 % des citoyens pensent que « tout doit être fait à Paris pour limiter le réchauffement de la température à 2°C ». Au niveau mondial, les citoyens sont moins catégoriques : ils ne sont que 64 % à considérer que « tout doit être fait » pour y parvenir.
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S’adapter ou atténuer le réchauffement climatique?
Si 69 % des citoyens du monde estiment que la lutte contre le changement climatique est « avant tout » une responsabilité mondiale, ils sont quand même 48 % à estimer que c’est « essentiellement » une responsabilité des citoyens. 56 % des citoyens du monde pensent majoritairement que les solutions les plus efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique restent les solutions appliquées au niveau mondial. Dans cette perspective, 64% des citoyens estiment que les efforts mondiaux devraient se concentrer de manière égale sur l’adaptation et l’atténuation. Ressortent ainsi comme outils les plus adaptés à la réduction des émissions, les programmes éducatifs destinés au grand public (78 %), et la protection des forêts tropicales (42 %).
Plus de 80 % des citoyens du monde et 85% des Français pensent que leur pays doit réduire les émissions de gaz à effet de serre, même si les autres n’agissent pas Ils pensent même majoritairement que tous les pays devraient publier leurs émissions et les progrès réalisés (95 % en France et 91 % au niveau mondial).
Pour les citoyens, quelle serait la meilleure façon de fixer l’ambition des contributions nationales dans la luttre contre le réchauffement ? Cette question divise grandement les politiques, mais un peu moins les citoyens. Selon eux, les contributions devraient donc se baser sur les émissions historiques (21 %), les émissions actuelles ou anticipées (39 %) et les capacités économiques actuelles ou futures (32 %).
Pour aider à l’atténuation et à l’adaptation dans les pays à faibles revenus, 78 % des citoyens du monde considèrent que les pays à haut revenu devraient payer plus que les 100 milliards de dollars annuels, prévus par le fonds vert. En France, un pays directement concerné, les citoyens partagent évidemment un peu moins cet avis (62 %). Trois quarts des citoyens du monde estiment que les efforts des pays en développement devront dépendre du soutien financier des pays développés.
La France vraiment à la pointe de la lutte contre le réchauffement ?
Le débat fait remonter des différences culturelles plus importantes. Seulement 25 % des Français estiment que le changement climatique est une priorité nationale, contre 44 % à l’échelle mondiale. 65 % des Français pensent que cette lutte devrait le devenir, contre 46 % des citoyens du monde. Car 81 % des Français estiment que le changement climatique est une opportunité, alors qu’au niveau mondial, seulement 66 % des citoyens sont aussi optimistes. Importance du nucléaire oblige, seulement 47 % des Français estiment que les subventions aux énergies renouvelables doivent être priorisées pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre ; les citoyens sont 57 % à considérer cette option dans le monde. Egalement 61 % des Français estiment que chaque pays devrait avoir le droit d’inspecter les autres sur leurs efforts, alors qu’ils ne sont que 50 % au niveau mondial.
La dernière grande différence porte certainement sur l’utilité du débat citoyen planétaire dans le processus de décision de la COP21. 84 % des citoyens du monde estiment que ce processus est « utile ou tout à fait utile », lorsque les Français, désabusés, ne sont que 65 % à avoir cette opinion.
Les citoyens ont débattu et voté selon la méthode établie par le Danish Board of Technology. L’objectif d’un tel débat était de faire remonter la vision du réchauffement climatique par les citoyens à l’échelle mondiale, ainsi que leurs préoccupations et attentes dans la perspective de la COP21. Ce débat a été co-initié par le CCNUCC, la Commission nationale du débat public (CNDP), la Danish Board of Technology Foundation (DBT) et du cabinet Missions Publiques.
29 pays en Afrique, 15 pays en Amérique, 18 pays en Asie-Océanie et 13 pays en Europe, dont 13 îles, ont pris part aux 96 débats organisés lors de cette journée. « Il est remarquable de constater que le nombre de pays le plus important est en Afrique, et que des débats ont pu être organisés en Afghanistan, en Iran, au Malin, mais aussi au Burundi ou au Népal, malgré les événements récents », insistent les organisateurs dans un communiqué.
Auteur : Matthieu Combe, fondateur du webzine Natura-sciences.com
Ce panel de citoyens est-il représentatif? Sûrement pas, car il est évident que la grande majorité des
participants volontaires étaient déjà de bons petits citoyens endoctrinés par la propagande réchauffiste. Plus la propagande est forte et omniprésente, plus l’endoctrinement est important.
Il suffit de voir l’exemple de la France, qui est un cas d’école pour la propagande lyssenkiste, alors que nous fûmes, il fut un temps, le pays du Siècle des Lumières…
Pourquoi s’obstiner à nier le fait qu’il n’y a plus de réchauffement climatique depuis près de 19 ans
(mesures Hadcrut, RSS et UAH)? Par idéologie? Pour pouvoir justifier des taxes, des normes et règlements contraignants qui restreignent l’espace de liberté des citoyens? Pour satisfaire à l’idéologie des Verts, qui a déjà tué 30 millions de personnes en Afrique (suppression du DDT)? Pour ruiner notre pays avec des
plans climat-énergies qui ne servent à rien?
Evidemment, il faut défendre le dogme du RCA, qui ne repose que sur de la science fausse, car sinon le COP21 serait un fiasco, ce qu’il sera de toute façon. Le COP21 ne sera un succès que si le GIEC est dissoud, si les gouvernements cessent de dépenser des sommes pharaoniques pour des prunes, aux
frais, bien sûr, des citoyens et s’ils s’occupent des vrais problèmes, pas de chimères idéologiques.
Voir « climat: 22 vérités qui dérangent « : http://dropcanvas.com/#rhm08Riccu1eF5
Le pays des lumières n’est il pas une propagande non plus..??De quelles lumières parlons nous..?Puisqu’à force d’avoir éclairé nos rues nous ne regardons plus les étoiles et les environnements qui nous entourent..Comme si l’humain ne se sentait pas faisant partie de ce qui l’entoure..(c’est cette vision stupide dans laquelle nous sommes des objets créés et prisonniers)