Les rencontres du Développement durable ont eu lieu le 16 septembre à Paris à l'occasion du septième anniversaire des Objectifs de Développement Durable en France. L'Institut Open Diplomacy y a notamment souligné le développement de l'engagement écologique porté par la jeunesse, "un message d'espoir", face à un bilan climatique alarmiste.

La date n'a pas été choisie au hasard. Le 16 septembre sonne l' anniversaire officiel des Objectifs de Développement Durable (ODD) en France. À cette occasion, l'Institut Open Diplomacy a organisé rencontres et tables ronde consacrées à la transition et planification écologique à l'Assemblée nationale. L'événement, qui s'est déroulé sous le haut patronage de la présidente de la chambre parlementaire Yaël Braun-Pivet, rappelle les échéances des ODD fixés à 2030, par l'ONU.
Un constat alarmant
"Le développement durable n'est ni une affaire d'activiste, ni une crise passagère", lance Thomas Friang, fondateur et directeur général de l’Institut Open Diplomacy lors de la cérémonie d'ouverture. Car l'Agenda 2030 "est sérieusement menacé", fait savoir Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Cette dernière insiste : le contexte climatique et géopolitique "nous pousse à accélérer nos politiques".
"Un voyage sans retour", "une nouvelle ère climatique", "des conséquences désastreuses"... Les mots d'Aurélien Acquier, professeur à ESCP Business School, n'ont rien de rassurant. Lorsqu'il évoque le treizième ODD sur la lutte contre les changements climatiques, les nouvelles ne sont pas bonnes. "Nos systèmes de santé, nos écoles sont mal adaptées aux enjeux à venir", alerte Aurélien Acquier. Ce dernier appelle à agir "de manière radicale" contre le réchauffement climatique. Lui aussi insiste : sur les 17 ODD chiffrés, la lutte contre les changements climatique peut impacter tous les autres.
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Un appel à l'action individuelle et collective
Magali Reghezza-Zitt, co-directrice du CERES et membre du Haut Conseil pour le Climat, appelle à l'action. "Il y un discours fataliste qui dit qu'il faut vivre avec le changement climatique. Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas se réveiller et trouver des solutions", prévient-elle.
Convaincues que ces solutions apporteraient des bénéfices dans tous domaines, en particulier l'alimentation, et l'éducation, elle appelle la société à réfléchir et agir de façon collective. Les États souverains tels que la France devraient quant à eux "doubler leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre afin d'atteindre les objectifs nationaux".
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Derrière l'urgence climatique, l'experte rappelle q...
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