Les colorants, édulcorants, arômes, conservateurs et autres additifs entraînent fatalement des troubles du comportement alimentaire. Certains aspects sanitaires sont identifiés : allergies, développement de troubles ou maladies cardiaques et vasculaires. D’autres sont supposés, mais encore mal évalués : cancers, maladies neurologiques. Les produits bio sont-ils à l’abri de tels risques ?
Pour compenser les pertes de qualités nutritionnelles et organoleptiques dues aux transformations industrielles, les transformateurs ajoutent à leurs produits des exhausteurs de goût, des agents de texture, des arômes ou encore des vitamines de synthèse…
Tous les additifs sont-ils autorisés en bio ?
Si un produit conventionnel peut contenir des dizaines d’additifs différents, un produit bio en contient rarement plus de cinq. Sur plus de 300 additifs alimentaires autorisés en conventionnel, le bio n’en autorise qu’une cinquantaine. A priori, il s’agit de ceux considérés comme sûrs. Pour chacun d’entre eux, la réglementation bio précise les types d’aliments où il est possible de les trouver. Le dioxyde titane (E171) et le dioxyde de silicium (E551) sont, par exemple, bannis. Ces derniers contiennent en effet des nanoparticules potentiellement dangereuses pour l’homme. Deux conservateurs problématiques restent autorisés : le nitrite de sodium (E251) et le nitrate de potassium (E252). L’UFC Que Choisir propose une grille d’appréciation des additifs alimentaires autorisés, des plus acceptables à ceux qu’il faudrait éviter.
Le bio autorise uniquement deux colorants et ceux-ci sont naturels. Le bio interdit les édulcorants, ce qui signifie ni aspartame (E951) ni acésulfame-K (E950). L’aspartame a été grandement médiatisé, notamment par le documentaire Notre poison quotidien de Marie-Monique Robin. Cet édulcorant se retrouve dans tous les sodas lights et les bonbons et chewing-gums « sans sucres ». La plupart des études indépendantes concluent à des effets sur la santé de l’aspartame.
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Et pour les arômes et les conservateurs ?
Les produits transformés ont recours à plus de 3.500 arômes, synthétiques ou naturels. Seuls les arômes dits «naturels» peuvent entrer dans la composition d’un produit bio. Cela permet déjà de s’affranchir d’un tas de produits synthétiques. Les « arômes naturels » peuvent toutefois être extraits par des procédés chimiques au moyen de solvants ou provenir de micro-organismes. La mention « naturel » signifie que les substances proviennent de champignons microscopiques, ou de bactéries transformées.
Une cinquantaine de conservateurs sont actuellement utilisés dans l’industrie agro-alimentaire , mais seulement 8 sont autorisés en bio. Attention aux allégations trompeuses. De façon générale, en bio ou en conventionnel, la mention « Sans colorants ni conservateurs» ne signifie pas « sans additif ». Un produit « sans conservateur » peut, en effet, contenir des antioxygènes qui sont aussi des conservateurs, mais pas au sens réglementaire du terme. Cette mention n’exclut pas non plus que l’aliment ait subi un traitement physique tel que la pasteurisation ou l’irradiation. Identifiez les produits avec la mention « Sans conservateurs* », l’astérisque renvoyant à la légende « conformément à la réglementation en vigueur ». Vous verrez qu’ils sont nombreux. Cette mention signifie simplement que le produit concerné respecte la législation. En effet, c’est le mode de fabrication qui impose généralement cette interdiction.
Les produits bio n’étant pas renforcés par des arômes artificiels, certaines personnes pourront les trouver plus fades, mais cela leur permettra de redécouvrir leurs goûts authentiques. Les consommateurs occasionnels de bio privilégieront le bio pour les produits bourrés d’additifs, tels que les gâteaux et les plats préparés. Plutôt que d’acheter des yaourts aromatisés, ils choisiront pour des yaourts naturels mélangés à des confitures maison.
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Comment connaître la provenance des ingrédients ?
Les industriels spécifient très rarement l’origine géographique des différents ingrédients utilisés dans les produits transformés. La seule indication « agriculture UE et non UE » ne donne pas beaucoup d’informations sur l’origine des ingrédients. Le produit peut être transformé en France uniquement à partir d’ingrédients étrangers et portera la mention « fabriqué dans X région ». Le consommateur l’assimilera à un produit local, alors que tous ses composants viennent de l’étranger. Lorsqu’au moins 98 % des matières agricoles constituant le produit provient d’un pays, les indications « UE » ou « non UE » peuvent être remplacées par le nom de celui-ci.
Auteur : Matthieu Combe, fondateur du webzine Natura-sciences.com
« Plus un ingrédient de base est transformé, plus il risque de perdre ses qualités nutritionnelles et organoleptiques. »
Je ne savais pas ça. Je pensais au contraire que l’homme, depuis la nuit des temps, transformait les produits qu’il trouve dans la nature afin de les rendre moins toxiques, plus faciles à digérer et à assimiler, rendre leur goût plus acceptable et, parfois, pour augmenter la valeur nutritionnelle. Par exemple, je pensais que la cuisson permettait de rendre certains produit plus faciles à digérer, moins toxiques et de leur donner un goût plus acceptable (la pomme de terre par exemple). Je pensais aussi que l’ajout de certains additifs était destiné à augmenter la valeur nutritionnelle de certains aliments. Je pense à l’ajout d’iode dans le sel, ou de vitamines A et D dans les margarines, ou de fer dans les céréales pour enfants, ou de vitamine B dans les farines de blé, etc.
Je précise que je dis ça d’une manière un peu intuitive voire même naïve … je n’ai pas une grande culture dans le domaine agroalimentaire et son histoire. Dans le même genre d’idée, je n’ai pas l’impression que beaucoup de produits trouvés dans la nature soient bons « tel quel ». J’ai plutôt l’impression qu’ils ont besoin d’être transformés pour les rendre consommables.
Après, bien sûr, reste à savoir faire le tri entre les transformations utiles et les transformations inutiles, voire néfastes. Mais, je n’ai pas l’impression qu’il faille mettre en accusation le simple fait de transformer les ingrédients, car ceci me semble être à la base de l’alimentation humaine.
Bref, il ne me semble pas rationnel de rechercher moins de transformations. Il me semble plus rationnel de rechercher les « bonnes » transformations …
Bonjour, Vous travaillez pour une industrie argoalimentaire pour tenir de tel propos ? ou alors désole de vous le dire mais vous nagez dans le NEANT le plus total … Si ils ajoutent des micronutriments en pagaille dans l’alimentation conventionnelle, c’est parce que celle-ci est justement devenue nutritivement TRES pauvres, cela est du, aux intrants chimiques utilises en agriculture ainsi qu’aux différents procédé de transformation. Aussi, de lire des choses comme »enrichie en FER » dans les céréales destines aux enfants pour prendre un exemple parmis TANT d’autres, c’est pas par hasard … et ça tombe bien ça fait vendre … Par ailleurs, savez vous pourquoi ils rajoutent des graines de lin dans certaines j’ai bien dit certaine … farines destinées aux animaux d’élevages ? c’est pour rééquilibrer les omégas … car tout comme nous, ils ont trop d’omega 6 et pas assez d’omega 3 ( eux aussi mangent des merdes issu de la chimie ) ce qui est inflammatoire … le pire c’est que nous mangeons ces animaux carences. BREF la liste est longue … le sujet est vaste et effrayant car les gens se sont fait laver le cerveau … Il faut manger VIVANT, vraiment je vous invite a vous renseigner correctement sur le sujet . Cordialement.
Il me semble que beaucoup de produits de la nature ne sont pas consommables directement et doivent subir une transformation, par exemple la cuisson, pour être digérés (la pomme de terre est un exemple). Aussi, les fruits et légumes cultivés sont issus d’une sélection millénaire par l’homme qui les a rendu beaucoup plus nutritifs et agréable au goût que leurs ancêtres « naturels ». Cette sélection est aussi une « transformation », mais sur un grand nombre de générations. En fait, je ne vois pas le « naturel » comme quelque chose de « bon » en soit. Depuis que l’homme existe, il lui a souvent été nécessaire de faire preuve d’ingéniosité pour se nourrir, justement en « travaillant » ce que la nature donne pour l’adapter à ses besoins.
Vous dites que c’est du néant et vous me demandez si je travaille pour l’industrie agroalimentaire. Pourtant, non seulement je ne travaille pas du tout pour l’industrie agroalimentaire, mais en plus, je trouve mon raisonnement tout à fait censé et raisonnable.
Les carences alimentaires dont vous parlez ne sont pas quelque chose de récent dans l’histoire humaine. J’ose affirmer que nous sommes moins carencés que nos ancêtres. Je ne dis pas que la situation actuelle est idéale, loin de là, mais elle est meilleure qu’il y a quelques générations.
Enfin, vous incitez le lecteur de votre message à manger bio. Vous savez certainement que le bio est un label commercial. Vous faites donc de la publicité pour un label qui fait vivre des filières commerciales très prospères. Donc, c’est un peu le monde à l’envers lorsque vous me demandez si je travaille pour l’industrie agroalimentaire.
Merci pour votre réponse, Nous ne parlons pas du tout de la même chose… Comparer »les transformations » d’autrefois a celle d’aujourd’hui qui est basée sur la chimie … est IMPOSSIBLE, c’est un faux débat. . Simplement, savez vous quand même que l’agri conventionnelle basée sur la chimie et la manipulation est en train de tuer le vivant de manière general a travers le monde ? les sols du monde entier meurent véritablement, c’est d’une telle tristesse 🙁 comment pouvons nous continuer a soutenir ce système moribond ? A vous lire, les humains sont constamment dans le progrès, aujourd’hui c’est mieux que hier … malheureusement ce n’est pas vrai pour tout. Pas besoin de revenir a des siècles en arrière … il y a 60 ans, début de la révolution verte, ils pensaient peut être bien faire mais en réalité, ils se sont lourdement trompes … d’ailleurs les humains ainsi que les animaux en payent les conséquences, LA, MAINTENANT et cela va s’amplifier, si rien n’est fait. Aujourd’hui, nous savons des choses qu’ils ignoraient ( je parle d’agronomie ) le labour par exemple aussi fou que cela puisse paraitre est une erreur !!! et pourtant nous le pratiquons depuis des siècles … les carences d’autrefois fois peuvent être évitées grâces aux connaissances d’aujourd’hui … la FAO (avec des études menées a travers le monde a l’appuis ) prouve que l’on peut nourrir 9 milliards de personnes grâce a l’agroecologie. Concernant le bio, je vous l’accord, celle ci est en pleine dérive 🙁 tant que les multi contrôlerons l’alimentation humaine nous serons jamais tranquille ! L’deal, est de faire ses courses chez l’agriculteur bio du coin ( si possible ) pour le reste ils existent des épiceries bio ( staoriz, biocoop … ) même si ces chaines ne sont pas parfaite en attendant un changement, c’est beaucoup mieux que carrefour and co ! Pour finir je vous suggère de regarder cette conference extrêmement intéressante de Philippe Desbrosses (scientifique, agriculteur). Bonne journée. https://www.youtube.com/watch?v=rD3W6Yoc-Bg
Mon commentaire initial, qui vous a fait réagir, concernait simplement la notion de « transformation ». Je concluais en disant :
Il ne me semble pas rationnel de rechercher moins de transformations. Il me semble plus rationnel de rechercher les « bonnes » transformations …
C’est un peu ce que vous dites lorsque vous parlez des « transformations d’autrefois » et de « celles d’aujourd’hui basées sur la chimie ». Vous faites un tri entre différentes transformations, certaines que vous jugez bonnes/utiles/nécessaires et certaines que vous jugez néfastes/inutiles/superflues.
En gros, sur le point que je soulevais, vous arrivez à la même conclusion que moi : il n’est pas pertinent de rejeter « les transformations » en général, mais il faut être plus subtil et faire un tri entre transformations bonnes/utiles et mauvaises/inutiles.
Après, dans les transformations, vous faites la distinction entre « celles d’autrefois » et « celles d’aujourd’hui basées sur la chimie ». Là, je ne suis pas certain de vous suivre. Pour moi, « la chimie », c’est juste une science, comme je pourrais dire « la géographie ». Lorsque je fais du caramel, il y a un grand nombre de réactions chimiques qui ont lieu dans la casserole, et le résultat c’est qu’il y a synthèse dans la casserole d’une grande variété de produits chimiques qui n’existent pas dans la nature. La chimie c’est juste la science qui me permet de comprendre ce qui se passe dans la casserole lorsque je fais du caramel. Le caramel est un produit chimique de synthèse créé par l’homme et c’est aussi un produit traditionnel consommé depuis longtemps. Donc, je ne trouve pas que la distinction entre « transformation d’autrefois » et « transformations d’aujourd’hui basées sur la chimie » soit très pertinente. Au minimum, la distinction mériterait une explication un peu plus précise.
Bref, tout mon propos était de dire que « les transformations » ne doivent pas être rejetées en bloc, on doit être plus subtil que ça. Je crois comprendre que vous êtes d’accord avec ça. Je ne crois pas que la ligne de démarcation que vous tracez, entre les « transformations d’autrefois » et « celles d’aujourd’hui basées sur la chimie » soit très pertinente. Là encore, il faudrait être plus subtil.
A part ça, je n’avais pas l’intention de m’aventurer sur le thème de l’agronomie, du « progrès », de la santé, etc. Mon commentaire se limitait à essayer de clarifier un éléments de vocabulaire (transformation). Je sais, ce n’est pas grand chose. Mais déjà, je trouve qu’avec le tout petit point précis que je soulevais sur la notion de transformation, ça nous amène à de longues discussions assez compliquées.
Alors, je n’ose pas imaginer jusqu’où ça nous amènerait si j’essayais de vous suivre sur l’agronomie, l’agroécologie, la santé, etc.
Vous dites : « A vous lire, les humains sont constamment dans le progrès, aujourd’hui c’est mieux que hier … »
Là, je trouve que vous y allez très fort dans l’interprétation de mes propos. J’ai juste dit que nous étions moins carencés aujourd’hui d’avant. Et je disais cela car c’est vous qui aviez parlé de carence. Lorsque je dis juste que nous sommes moins carencés qu’avant, je pense que c’est vrai (et je peux me tromper). Mais cela ne veut pas dire que « les humains sont constamment dans le progrès ». En tout cas, je ne pense pas -du tout- cela et ça m’étonne un peu que vous interprétiez mes propos ainsi, alors que je pense plutôt le contraire, mais, encore une fois, ça nous amènerait trop loin.
Merci mais je ne suis pas stupide, je sais qu’il y a des réactions chimiques lors d’une cuisson … Tout le monde sait de quoi on parle quand un sujet aborde la transformation de nos aliments … pas besoin de tergiverser la dessus, ça cool de source. Peut être ai je mal interprète certains de vos propos et j’en suis désole mais en matière de mauvaise interprétation vous êtes solide aussi … Par exemple, je reprend la phrase que vous avez cite plus haut : « Plus un ingrédient de base est transformé, plus il risque de perdre ses qualités nutritionnelles et organoleptiques. » et vous dites: »je ne savais pas ça », désole de vous le dire mais ça en dit long sur votre interprétation et/ou méconnaissance du sujet. Alors je ne peux pas vous en vouloir pour ça, en revanche, quand vous défendez, peut être sans le vouloir, les méthodes des industrielles, c’est que vous etes tombe dans le panneau et ça m’agace… En effet, faire l’eloge de certains additifs comme vous avez pu le faire plus haut, ( fer, vitamines and co … ) au lieu de dénoncer est une erreur … car des aliments cultives sainement et respectueusement sont extrêmement riches en nutriments pas besoin de rajouter quoi que ce soit … En revanche, prenons juste un exemple parmis tant d’autres, si on s’amuse a détruire la vie dans les sols, a l’aide des intrants chimiques, il faut s’attendre a récolter des fruits et légumes dépourvus de nutriments, mais c’est pas grave on va rajouter des additifs a droite a gauche pour équilibrer et puis ça tombe bien on va en tirer des bénéfices … oui sauf que ce cercle vicieux est en train de détruire le vivant. hop encore une petite video qui conscientise: https://www.youtube.com/watch?v=-_zSkVrkuIM
Vous dites que je « fais l’éloge de certains additifs au lieu de dénoncer ». Je cite ce que j’ai écrit :
« Je pensais aussi que l’ajout de certains additifs était destiné à augmenter la valeur nutritionnelle de certains aliments. Je pense à l’ajout d’iode dans le sel, ou de vitamines A et D dans les margarines, ou de fer dans les céréales pour enfants, ou de vitamine B dans les farines de blé, etc. »
Je ne pensais pas faire un éloge. Je pensais décrire un fait. Vous voudriez que je dénonce ces additifs ? Sincèrement, je ne savais pas que ces additifs étaient mauvais ou inutiles. Et je ne fais pas exprès pour vous énerver. Je pensais que c’étaient des ajouts qui avaient une utilité pour la santé publique. Mais bon, j’essaie d’être rationnel, alors, puisque vous me pointez cela, je vais essayer de m’informer d’avantage sur ces additifs pour voir si j’étais juste naïf. Cette discussion aura au moins servi à ça. Si je trouve que ces additifs sont inutiles, j’en conclurais que j’aurais été naïf (et je chercherai à comprendre pourquoi ils ont été ajoutés), mais finalement, je serais plutôt content d’avoir appris quelque chose. Je vous tiens au courant …
Sinon, je ne crois pas avoir défendu « les méthodes industrielles ». Je trouve votre réaction un peu excessive alors que je vous rappelle que j’ai juste voulu pointer qu’il ne fallait pas rejeter en bloc toute transformation, mais qu’il fallait faire le tri entre transformations utiles et transformations inutiles voire néfaste. Bref, je trouve que vous me faites porter un chapeau trop lourd pour moi et que je n’ai pas mérité.
Je viens de passer 30 minutes à chercher sur Google mots clé suivants :
– ajout d’iode dans le sel
– ajout de vitamines B dans les farines de blé
– ajout de vitamines A et D dans les margarines
– ajout de fer dans les céréales pour enfants
Les réponses que j’ai trouvées me semble plutôt positives, avec des explications qui m’ont semblé rationnelles.
Pour l’iode dans le sel, Wikipedia explique ceci :
« Le sel iodé est un sel de table mélangé avec une faible quantité de sel d’iode, de façon à diminuer les risques de déficiences en iode dans l’organisme, déficiences qui sont à l’origine de problèmes au niveau de la glande thyroïdienne. À travers le monde, deux milliards de personnes souffrent d’une carence en iode, qui est la première cause évitable de retard mental. Une déficience en iode cause aussi des problèmes thyroïdiens, incluant un goitre endémique.
De très faibles quantités d’iode sont requises dans un régime alimentaire pour prévenir ces problèmes. Cependant, dans le monde, beaucoup d’endroits ne présentent que de faibles taux naturels en iode dans le sol, et les légumes ne peuvent alors pas s’en enrichir suffisamment. Et c’est pourquoi la législation de nombreux pays (dont la France) impose ou autorise2 un ajout d’iode dans le sel commercial en compensation.
Le sel iodé n’est pas cher et est un moyen efficace de distribuer cet élément vital. D’autres pays, comme le Royaume-Uni, préfèrent enrichir en iode le lait plutôt que le sel. »
Sur la vitamine B9 (acide folique), je lis :
« Des études sérieuses menées aux États-Unis (Williams L et al, 2002), au Canada (De Wals P. et al, 2007) et au Chili (Hertrampf E & Cortes F, 2004) ont établi des baisses, respectivement de 26 %, 42 % et 40 %, dans la fréquence des naissances présentant des anomalies du tube neural (ATN) après la mise en place de réglementations nationales imposant l’enrichissement de la farine de blé en acide folique ».
Voici le passage sur la vitamine D d’un document de l’OMS :
« Le lait et les produits laitiers, y compris le lait en poudre et le lait condensé, sont souvent enrichis en vitamine D. De nombreux pays ajoutent également cette vitamine à la margarine. Un déficit d’exposition à la lumière solaire constitue un facteur de risque pour la carence en vitamine D et peut poser un problème chez les habitants des régions situées aux latitudes élevées dans l’hémisphère nord comme dans l’hémisphère sud, où le rayonnement UV est faible pendant les mois d’hiver, ainsi que chez les femmes qui, pour des raisons culturelles, passent une grande partie de leur temps à l’intérieur ou portent des vêtements très couvrants. Dans de tels cas, l’enrichissement du lait et de la margarine en vitamine D s’est révélé une stratégie utile pour augmenter les apports, avec pour objectif un apport avoisinant 200 UI par jour dans l’alimentation totale. »
Ce document parle aussi du fer dans les céréales pour enfant, de l’enrichissement en vitamine A, en iode et plein d’autres additifs. Il confirme ce que j’ai lu sur Wikipedia sur l’iode.
J’ai aussi consulté quelques autres documents, mais je ne vais pas non plus écrire un roman. Bien entendu, suite à cette recherche de 30 minutes sur Internet, je ne prétends pas être pleinement informé, ni avoir tout compris. Je sais bien qu’on peut facilement se faire avoir par de la désinformation.
Mais, lorsque vous dites qu’il faut « dénoncer » ces additifs car « des aliments cultives sainement et respectueusement sont extrêmement riches en nutriments pas besoin de rajouter quoi que ce soit », je trouve ça un peu simpliste.
Désolé, effectivement, je suis peut être allé un peu trop loin, j’ai tendance a partir au quart de tour, c’est un sujet auquel je suis sensible … je vais tacher de travailler la dessus. En revanche, relisez vous de bout en bout ( premier commentaire ) admettez que ça laisse a penser que vous cautionnez ces pratiques … bref c’est pas important car apparemment c’est pas ce que vous pensez.Permettez moi de décrire une dernière chose, faut savoir que l’impact environnemental, societal et sanitaire que représente l’alimentation occidental est absolument dramatique et bien trop méconnu 🙁 j’essaye tant bien que mal de conscientiser les gens autour de moi car a travers notre façon de s’alimenter nous pouvons non seulement améliorer notre santé mais également changer ENORMEMENT de choses dans ce monde et je ne pense pas peser mes mots. Les pouvoirs publics ne feront rien et aussi incroyable que cela puisse paraitre, les industries agro alimentaire qui sont aux commandes ne se soucis absolument pas de notre santé, la seule et unique solution viendra des consommateurs, boycottons les grandes surfaces. Si vous voulez continuer a en parler n’hésitez pas, je tacherai d’être plus diplomate.
non mais j’hallucine, vous êtes sérieux avec vos recherches ? évidemment que vous êtes tombe sur des études qui montrent les bienfaits …vous pensiez quoi ? Desole mais vous avez pas compris rien compris … bref j’ai tente de vous tendre la main,mais il y a trop de boulot … et puis si vous pensez que mes propos sont simplistes et bien je vous suggère d’arrêter nos échanges ici, de toute façon, je ne sais plus quoi vous dire. bonne chance pour la suite.
Le 9 février 2016 à 17:46, Disqus a écrit :
Est-ce que je suis sérieux avec mes recherches ?
Je vous ai dit que j’avais juste cherché 30 minutes avec Google. Donc, vous avez votre réponse : non, je ne suis pas vraiment sérieux. Précisément, j’ai dit que : « Bien entendu, suite à cette recherche de 30 minutes sur Internet, je ne prétends pas être pleinement informé, ni avoir tout compris. Je sais bien qu’on peut facilement se faire avoir par de la désinformation ». Vous voyez, je suis transparent avec vous et je ne prétends pas détenir la vérité.
J’ai cité ces documents de l’OMS car ce sont ceux qui sont sorti en premier lorsque j’ai tapé dans Google les informations que j’avais donné dans mon premier message. Vous pouvez faire l’essai pour vérifier, tapez ceci dans Google (séparément ou ensemble):
– ajout d’iode dans le sel
– ajout de vitamines B dans les farines de blé
– ajout de vitamines A et D dans les margarines
– ajout de fer dans les céréales pour enfants
Vous verrez, les documents que j’ai copié sont dans la première page. Et, si vous regardez les autres liens de la première page de réponse qui sont en rapport avec le sujet, vous verrez qu’ils vont dans le même sens.
Bien sûr, ça ne veut pas dire que c’est La Vérité. Je sais bien que Internet n’est pas toujours fiable (euphémisme). En plus, je sais qu’en 30 minutes, on ne peut pas faire le tour de cette question. Et je sais aussi que les documents de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) peuvent contenir des erreurs ou des approximations.
Je n’ai pas dit que vos propos étaient simplistes en général. Je me réfère uniquement du sujet précis des additifs que j’avais cité dans mon premier message (iode, vitamine A et D, vitamine B, fer pour les enfants) et de votre réponse : « des aliments cultives sainement et respectueusement sont extrêmement riches en nutriments pas besoin de rajouter quoi que ce soit ».
D’après les document de l’OMS que j’ai pointé, il y a des zones géographique éloignées de la mer, en particulier les zones montagneuses, dans lesquelles l’environnement naturel est très pauvre en iode. Dans ces zones là, même en cultivant « sainement et respectueusement » comme vous le dites, les populations peuvent être carencées en iode, ce qui a des conséquences graves. Pour la vitamine D, c’est pareil, sauf que c’est plutôt lié au manque de soleil, donc surtout l’hiver (manque de fruits et légumes) et en zone extra-tropicale. Quant aux carences en vitamines B9 (folates), elles peuvent être très graves et nécessitent une complémentation des femmes enceintes, même avec une alimentation équilibrée et beaucoup de fruits et légumes. Je tire ces informations des documents de l’OMS que j’ai cité. Encore une fois, je ne dis pas que c’est La Vérité, mais simplement, pour le moment, dans le temps minimum que j’ai consacré au sujet, je n’ai pas trouvé d’information contradictoire. Je veux bien faire l’effort de chercher davantage si vous pensez vraiment ces informations sont fausses.
Donc, en l’état de mes connaissances (très limitées, j’avoue) votre phrase « des aliments cultives sainement et respectueusement sont extrêmement riches en nutriments pas besoin de rajouter quoi que ce soit » est vraie en général, mais je maintiens qu’elle est « simpliste ». Lorsqu’on regarde dans les détails, on se rend compte qu’il y a un certain nombre de difficultés spécifiques, justement avec les éléments que j’ai cité dans mon tout premier message auquel votre phrase voulait répondre.