L’Institut de Veille Sanitaire (InVS) et l’Université Paris 13 ont dosé des polluants environnementaux dans des prélèvements de sang, d’urine, ou de cheveux sur un échantillon représentatif de la population française. [1]
Onze métaux, six polychlorobiphényles (PCB) et trois familles chimiques de pesticides (organochlorés, organophosphorés et pyréthrinoïdes) ont été étudiés. Cette étude démontre une contamination généralisée et avérée des Français par des produits dont beaucoup sont des cancérigènes suspectés et/ou des perturbateurs endocriniens.
Quels sont les niveaux de contamination ?
Concrètement, la population présente des contaminations en métaux lourds et en pesticides organochlorés globalement bas et conformes aux niveaux observés à l’étranger. Une exception est à noter : l’exposition au paradichlorobenzène est dix fois plus élevée en France qu’en Allemagne, sans doute parce que ce produit a été beaucoup utilisé comme antimite, désodorisant ou désinfectant.
90 % de la population est contaminée par les organophosphorés. Le niveau de métabolites de ces insecticides trouvés dans les urines des français sont similaires à ceux des allemands et supérieurs à ceux des américains. Les métabolites des pesticides pyréthrinoïdes ont été retrouvés dans plus de 80 % des échantillons et sont environ trois fois plus élevés que ceux observés aux Etats-Unis. Les pyréthrinoïdes sont notamment utilisés dans les foyers comme moyen de lutte contre les insectes, les moustiques et contre les parasites pour la protection des textiles, tels que les tapis.
La contamination des Français par les PCB est quatre à cinq fois plus élevée que celle observée aux États-Unis et en Allemagne. Toutefois, pour les PCB, une faible proportion de la population dépasse les seuils sanitaires.
L’InVS va lancer une plus large étude sur l’impact des pesticides et des métaux en France d’ici la fin de l’année 2012. L’éventail de personnes sera plus large afin de faire une cartographie de cette contamination.
Auteur : Matthieu Combe, fondateur du webzine Natura-sciences.com
Référence
[1] FRERY N, SAOUDI A, GARNIER R, ZEGHNOUN A, FALQ G, GULDNER L. Exposition de la population française aux polluants de l’environnement – Volet environnemental de l’Étude nationale nutrition santé – Premiers résultats. Saint-Maurice (Fra) : Institut de veille sanitaire, septembre 2010, 12 p. Disponible sur : www.invs.sante.fr
Cette étude montre bien l’importance qu’il y a à ne pas utiliser des pesticides chez soi ! Eviter donc d’utiliser des prises anti-moustiques, des insecticides, etc. Préférez les solutions naturelles !
Rien d’étonnant Alberto Contador a été confondu de dopage grace à des particules de plastique des poches de sang utilisées pour les transfusions . Alors quand on constate que toute notre alimentation est emballé du début de la fabrication à la consommation dans des emballages en plastiques , des polluants à base de pétrole on en ingurgite une bonne dose quotidiennement
Pour les métaux lourds et les pesticides, j’ai plus l’impression qu’ils sont assimilé initialement par notre nourriture: plante contaminée non lavée, herbivore mangeant de l’insecticide ou encore tout autre animal dont la chaine alimentaire est contaminée (poisson…).
Google—-> Géo ingénierie—-> Chemtrails
Merci ! mon père était agriculteur, il traitait ses arbres, à 40 ans il était malade… alors…..
J’ai été parisienne pendant 30 ans, la poussière de l’appartement était un truc noir, gluant, provenant de la pollution de l’air, voitures et tout le reste, ce qu’on respire dans le métro ??? je n’ai plus d’asthme depuis que je vis à la campagne (vignes bio). Mais ici dans certains coins des familles à cancer, des jeunes dans des coins où les céréales sont traitées- en Beauce. On incrimine l’alimentation mais est-elle la seule responsable ?