Le Centre national de la cinématographie et de l’image animée (CNC) a annoncé le 30 juin mettre en place progressivement des normes contraignantes pour les professionnels. Le CNC entend par ce plan d’action réduire l’impact du cinéma et de l’audiovisuel sur l’environnement. Des « mesures basées sur un budget carbone de référence des œuvres » seront mises en place en 2024. Les aides seront quant à elles conditionnées « au respect de certaines obligations » en matière d’environnement.
Dès 2023, la réalisation d’un bilan carbone sera obligatoire « pour toute œuvre ou projet financés par le CNC« . Selon ce plan, le CNC travaillera aussi à l’amélioration de la rénovation thermique des salles de cinéma et des studios de tournage. Une meilleure gestion des déchets sera aussi mise à l’avant. Enfin, les professionnels devront se mettre d’accord sur la façon de mesurer leur bilan carbone ou sur des bonnes pratiques. Ils devront pour cela mettre en place des formations spécifiques.
La filière fonctionne en émettant environ 1,7 million de tonnes de dioxyde de carbone (CO2). C’est l’équivalent du « bilan carbone de 185 191 Français, correspondant à la ville de Reims« , explique le CNC. Allant du cinéma au jeu vidéo en passant par les industries techniques et l’audiovisuel, le plan du CNC entend faire de « la filière un moteur de la transition écologique et énergétique« .