Suite à l’enquête de PETA sur la fourrure et la laine de lapin angora, Lacoste s’est engagé à ne plus utiliser cette matière dans ses collections. PETA demande aux autres enseignes de bannir à leur tour l’angora de leurs collections pour montrer que la cruauté envers les animaux n’a aucune place dans leurs magasins. Aussi, elle dénonce le label « Origine Assurée » lancé par l’industrie de la fourrure.
« En s’engageant à mettre fin à toute vente d’angora et à retirer ce vil produit de ses sites internet et de ses rayons internationaux, Lacoste a fait une bonne chose pour les animaux et les consommateurs », estime Isabelle Goetz, Chargée de campagnes à PETA France.
La fourrure des lapins angora est longue et douce ; elle est donc utilisée dans la confection de pulls et autres accessoires. PETA Asie a réalisé son enquête en 2013 dans 9 élevages de lapins angora en Chine. Les images montrent comment les éleveurs coupent ou tondent cette fourrure. Pour ce faire, ils ligotent les pattes avant et arrières des lapins pour pouvoir bien les étendre sur une planche. D’autres sont suspendus en l’air par les membres antérieurs.
La maltraitance, quotidien des élevages pour la fourrure
Ce n’est que le début du calvaire. « Ils se font soit directement arracher les poils à vif par poignées, soit couper les poils avec une tondeuse », explique Isabelle Goetz. « Les deux pratiques sont tout aussi traumatisantes pour ces animaux de proie », précise-t-elle. Les instruments de coupe aiguisés les blessent invariablement.
Une fois leur fourrure retirée, ils sont remis dans leur cage grillagée, crasseuse et exiguë. Ils y restent jusqu’à ce que ce leur fourrure repousse et que le processus puisse être renouvelé. « Ils subissent cette agression violente tous les 3 mois pour les 2-5 ans jusqu’à ce qu’ils soient tués violemment », prévient Isabelle Goetz. A la fin de leur exploitation, ils sont égorgés et leur viande est vendue sur les marchés locaux.
La Chine est le premier producteur d’angora au monde, avec 90% de part de marché. Il n’y existe pas de peine pour punir les abus infligés aux animaux dans les élevages, et il n’existe pas non plus de normes pour réglementer le traitement des animaux. Selon Isabelle GOETZ, l’angora « responsable » n’existe pas. « Il n’existe pas de moyen éthique d’obtenir de l’angora ni aucune autre matière enlevée aux animaux », insiste-t-elle.
Comment aider les lapins et les autres animaux ?
PETA UK a mis en place une liste d’entreprises qui se sont engagées à bannir l’angora de leurs collections. Pour ceux qui seraient tentés de se rabattre sur la laine, PETA estime que les moutons souffrent également de « conditions atroces » pour leur laine en Australie et aux Etats-Unis.
PETA vient aussi de lancer une campagne pour lever le voile sur le label « Origine Assurée » lancé par la Fédération internationale de la fourrure et d’autres grands acteurs de l’industrie de la fourrure. Ce label a pour but de rassurer le public sur le traitement des animaux élevés et tués pour leur fourrure. Il est censé assurer que la fourrure portant ce label provient de pays ayant des normes de bien-être animal.
Mais les images réalisées par PETA dans 8 des plus grands pays occidentaux producteurs de fourrure (dont la France) montrent que la réalité est toute autre. Même dans ces pays, les animaux souffrent de négligences et peuvent présenter des plaies saignantes non traitées. « La fourrure produite dans les élevages de fourrure de 29 pays peut potentiellement porter le label « Origin Assured » juste parce qu’ils ont des normes environnementales, des lois sur le bien-être animal, et/ou les meilleures pratiques de conduite sur le papier ». Mais la question de savoir si ces normes sont solides ou renforcées n’est pas posée.
« Peu importe son origine, si un produit contient de la fourrure, la seule garantie que vous pouvez avoir est que les animaux ont souffert pour ce produit » , assure Isabelle Goetz. PETA France a mis en place une pétition pour demander au Ministère du Développement Durable d’interdire les élevages de fourrure en France, suivant l’exemple d’autres pays européens comme le Royaume-Uni, l’Autriche et la Suisse.
Entre la souffrance des animaux pour la fourrure, le recours excessif aux intrants et aux OGM pour la culture conventionnelle du coton, la pollution induite par les textiles synthétiques… il ne reste plus que le coton bio et le chanvre pour ceux qui veulent encore risquer de s’habiller !
a bannir de toute urgence! tous les produits dérivés issus du trafic d’animaux doit cesser. Il ya d’autres moyens de se vêtir, que le cuir, la laine, ou la fourrure (vraie ou fausse) de même qu’il ya d’autres moyens de se nourrir qu’avec de la chair animale!!
Quelles bandes d’ordures….Si des pétasses n’en portaient pas il n’y aurait pas tant de trafic…..SALOPES!
J’ai vu le reportage, et je trouve cela CHOQUANT de voir tous ces animaux souffrir en silence. Il faut mettre en place des lois et surtout les mettre en application. Et faire punir (prison ou amendes) toutes les personnes qui font souffrir tous ces lapins, renards et autres animaux à poils.
A notre époque en 2014, les gens se comportent encore comme des barbares !!!!!
Mais où va le monde ???
J’avais entendu dire que dans certains pays (dont la france ne fait pas partie), la production de fourrure d’angora n’est autorisée que par tonte. Y a-t-il un moyen de connaitre l’origine de la fourrure utilisée dans un vêtement ?
Bonsoir,
J’ai vu le reportage, et je trouve cela CHOQUANT de voir tous ces
animaux souffrir en silence. Il faut mettre en place des lois et surtout
les mettre en application. Et faire punir (prison ou amendes) toutes
les personnes qui font souffrir tous ces lapins, renards et autres
animaux à poils.
A notre époque en 2014, les gens se comportent encore comme des barbares !!!!!
Mais où va le monde ???